Etat des lieux n C?est un constat amer que fait l?Ugta de la situation des travailleurs des collectivités locales et de l?administration au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou. Réuni mercredi passé au siège de l?Union de wilaya, en présence des cadres de la fédération nationale, du secrétaire général et des membres du secrétariat de l?Union de wilaya et des unions locales, le conseil de la coordination des collectivités locales et de l?administration a dénoncé les mauvaises conditions des travailleurs des deux secteurs, relevant de la fonction publique. Dans une déclaration rendue publique, hier, la coordination relève «le caractère discriminatoire d?une politique salariale en totale contradiction et avec la raison humaine, et avec les autres secteurs d?activités de la fonction publique». Conséquence de cette situation : «Les travailleurs des collectivités locales et de l?administration, ??sous le pied de la misère sociale??, recourent au bradage des bijoux de famille afin de subvenir aux besoins d?un quotidien amer et au remboursement de dettes mensuellement contractées», ajoute la coordination qui, dans son constat, dénonce le fait que les travailleurs de la voirie, des bureaux communaux d?hygiène et les sapeurs-pompiers ne sont pas concernés par la prime de risque et de contagion attribuée aux personnels hospitaliers. Elle conteste également «le calcul de certaines indemnités sur le barème de l?année 1989», le retard pris dans l?intégralité des indemnités des contractuels et des vacataires et le refus de la redéfinition de l?article 87 bis de la loi 90-11. A l?issue de la rencontre, une plateforme de 18 revendications (revalorisation salariale, stabilité du personnel d?encadrement des communes?) a été remise au secrétaire général de la fédération nationale des collectivités locales et de l?administration. Pour sa part, le secrétaire de l?Union de wilaya de l?Ugta a axé son intervention sur «le nouveau contexte économique mondial, les accords d?association et leurs répercussions sur l?avenir et la place de la Fonction publique dans ce nouvel ordre», lit-on dans la même déclaration.