Après avoir présenté sa démission, le Dr Messaoudi, porté par une assemblée générale toute acquise à sa cause et soutenu par une bonne majorité de supporters, se présente aux élections de nouveau et obtient un réel plébiscite. L?opposition, qui s?est attaquée au bilan financier du club, est battue à la salle d?El-Biar. Messaoudi revient en force et attribue le titre de président d?honneur à Rachid Marif, l?homme de l?ombre et celui qu?on présente comme le véritable patron du Mouloudia, oubliant le doyen des dirigeants, Mouloud Djazouli. Sur le terrain, Révelli n?est pas reconduit et c?est Abderahmane Mehdaoui qui le remplace. Le MCA s?offre Badji et fait des débuts prometteurs en championnat. A la sixième journée, les Vert et Rouge s?adjugent la première place du classement, en l?absence de l?USMA. Mais le Mouloudia jeûne mal et perd face au CABBA à Boumerdès avant de récolter le premier carton de son histoire : 1-6 à Tizi Ouzou face à la JSK. Invité à la Ligue des champions arabe des clubs, le MCA se fait ramasser par le Zamalek d?Egypte (0-5). Mehdaoui rend son tablier, Bouarrata est supplié et c?est un autre Français qui débarque pour sauver la saison, en l?occurrence Jean-Paul Rabier l?ex-sélectionneur du Burkina Faso qui viendra mettre fin à l?intérim de Farhi. Celui-ci sera d?ailleurs remercié quelques semaines plus tard, car accusé de travailler contre Rabier qui parvient à maintenir l?équipe à la troisième place puis en la qualifiant aux quarts de finale de la Ligue des champions. Malheureusement, il était dit que cette saison 2004-2005 allait être celle des humiliations puisque le CS Sfax (4-0), le CS Constantine (4-1, à Bologhine) et le WA Tlemcen (8-1) vont amocher encore plus le tableau de l?équipe Messaoudi. Sans oublier le fameux match d?Annaba (défaite 1-3 face à l?USMAn) et le derby contre le CR Belouizdad qui a fait couler beaucoup d?encre et a envenimé les relations entre les deux clubs.