Trac n La phase retour s?annonce disputée dans la mesure où toutes les équipes ont peaufiné leur préparation en affûtant leurs armes. Prudence, vigilance, malice, sacrifice et surtout jeu de coulisses seront les mots d?ordre durant cette seconde phase déterminante. Des clubs qui ont acquis chèrement leurs recrues sont aux commandes du groupe et ce n?est que justice rendue. En outre, ils font de leur expérience un atout considérable dans toutes les batailles qu?ils ont menées hors et sur leurs terrains. à l?image de l?OMR, de la JSMB, de l?ASMO et à un degré moindre du MOB, du MCEE et de l?ASK. Si la palme revient aux trois premières équipes nommées, force est de constater la régularité dans leurs résultats, leur statut et surtout le métier de leurs entraîneurs et joueurs. D?autres équipes peuvent aussi faire la différence. A notre sens et sauf surprise, l?accession n?échappera pas à ce trio dont le calendrier est très favorable durant la phase retour. Les trouble-fêtes que sont l?ASK, le MCEE et le MOB sont déjà minés par l?éternel problème financier. Ces trois clubs ont tout dépensé durant cette première phase : efforts et argent. Le milieu du tableau où se retrouvent les WAB, MCS, MOC, MSPB et autres USMH et ABS est décevant même si le MCS a connu une belle ascension en fin de première phase. Renommés pourtant, ces clubs (hormis l?ABS) ont tous fait partie de la DI. La déception provient de l?USMH et du MOC qui font de leurs fiascos leur «dada». Si le MOC a connu un début de saison honteux, l?USMH n?a pas à se plaindre et les observateurs pensent toujours à cette «malédiction» qui frappe l?ex-Maison Carrée. La queue du tableau est somme toute logique dans sa composante puisque des clubs font face à des obstacles en tout genre : démission de joueurs qui fuient le football, méfiance et méprise des autorités locales et enfin une gestion et une méthodologie qui laissent à désirer. Ainsi sont le GCM, la JSMT, le SAM, l?USC, le RCK et l?IRBSA. La rélégation est plus que menaçante pour ces six clubs dont deux de l?Ouest qui ont touché le fond, sinon comment expliquer la fuite vers d?autres cieux des «lumières» naissantes de ces clubs juste après leur éclosion ? Quant au niveau qui n?est pas très loin de la DI, il ne faut surtout pas chercher ailleurs : la plupart des pelouses dans ce championnat sont en gazon naturel, les joueurs qui animent la compétition sont soit des anciens de l?élite, soit des futurs leaders des équipes de la DI. Enfin, il ne faut pas omettre que sur les 18 clubs de la Super DII, seulement 5 n?ont pas connu la DI. Alors, faites vos jeux et priez : 3 en haut et 3 en bas. Une chose est sûre, le suspense sera jusqu?au bout.