Résumé de la 4e partie n Djamel rejoint son poste. Il est satisfait par l?accueil qu?on lui réserve à l?hôpital. Il sent qu?il va se plaire au bourg natal de son père où il a été nommé ! Il a déjeuné à la cantine de l?hôpital, ce qui lui a permis de faire connaissance avec le personnel ? des infirmiers et un seul médecin généraliste, une femme. A seize heures, il rentre, mais avant il passe à la boulangerie pour acheter de la pâtisserie. Ce sera pour offrir à son oncle qui l?invite à dîner chez lui. Sa grand-mère l?accueille avec un large sourire. ? Alors, comment ça a été, ta journée ? ? Très bien, dit-il. ? Le travail te plaît ? Tes collègues t?ont bien accueilli ? ? Oui, dit-il. ? Tu sais qu?il y a des voisines qui sont venues me féliciter ? (Elle rit) Il y en a qui me demandent déjà de leur prendre des rendez-vous, pour des visites ! ? Elles seront les bienvenues à l?hôpital ! ? Tu sais que je suis fière de toi ? ? Voyons grand-mère, je n?ai rien de particulier ! ? Comment cela ? Tu es médecin et de surcroît spécialiste et tu dis que tu n?as rien de particulier ? Des gens comme toi, instruits, intelligents et beaux, ne doivent pas courir les rues ! ? Grand-mère, tu vas me faire rougir ! ? Je suis fière, fière de toi ! ? Et moi, je t?aime, je t?aime très fort ! Et il pose un baiser retentissant sur ses joues fripées. ? Je t?apporte le café ! Et puis, va te préparer pour le dîner, chez ton oncle. Je veux que tu mettes un costume et une cravate ! ? Un costume et une cravate ? ? Oui, tu es médecin, non ? il faut que tu apparaisses sous ton meilleur jour ! ? Mais je vais chez mon oncle et mes cousins ! ? Et alors, il faut leur en imposer ! Il secoue la tête : il l?aime bien sa grand-mère, mais elle ne va pas lui imposer cette chose ridicule : un costume et une cravate. ? D?abord, je n?ai pas de costume ni de cravate? ? Tu mens, lui dit-elle, j?ai vu deux costumes et au moins deux cravates dans l?armoire? ? Ça c?est au cas où il y aurait une cérémonie? ? Ce sera justement une cérémonie? ? Non, grand-mère, j?irai chez mon oncle comme je suis ! Comme elle veut protester, il l?arrête : ? Si tu ne me laisses pas faire comme je l?entends, je n?irai pas dîner chez l?oncle Saïd ! La grand-mère, qui ne s?attendait pas à cette résistance, fronce les sourcils, mais devant le ton décidé de son petit-fils, elle cède. ? Bon, bon, c?est d?accord ! (à suivre...)