280 000 mariages en 2005, soit une augmentation nette de 12 000 unions par rapport aux années précédentes. Ce boom de nuptialité a «accouché» de près de 34 000 naissances de plus par rapport à 2004. Quelque 703 000 naissances vivantes, 147 000 décès et 280 000 mariages ont été enregistrés en 2005 en Algérie, selon des données statistiques sur la démographie algérienne fournies, hier, mardi, par l'Office national des statistiques (ONS). La nuptialité en Algérie reste caractérisée par «l'augmentation d'une année à une autre du nombre total d'unions». Le taux brut de nuptialité vient, pour la première fois, de connaître sa «première légère augmentation» passant de 8,27 pour mille en 2004 à 8,50 pour mille en 2005, selon les données de l'ONS qui relève, toutefois, un «fléchissement» de la croissance des mariages, «malgré l'augmentation de près de 12 000 unions». «La croissance ne représente que 4,4 % après avoir été de 10 % en moyenne, ces dernières années», a précisé l'Office. La natalité a, pour sa part, progressé en 2005 avec 34 000 naissances de plus par rapport à l'année précédente, soit une augmentation de 4,9%, constate l'ONS qui a basé son analyse de l'évolution de la population sur les résultats issus de l'exploitation des bordereaux numériques mensuels de l'enregistrement des faits à l'état civil. Les bureaux de l'état civil ont enregistré la déclaration de 702 578 naissances vivantes en 2005. Ces naissances, note l'ONS, sont réparties en 361 349 garçons et 341 229 filles. Le taux brut de la mortalité générale a connu aussi «une légère augmentation». Le nombre total de décès a ainsi subi une progression de 6 000 cas par rapport à 2004 où il était évalué à 141 000 décès. «Presque 4 000» de ces 6 000 décès concernent les personnes âgées de 75 ans et plus, a précisé l'ONS. En revanche, le Taux de la mortalité infantile (TMI), estimé globalement à 30,4 pour mille naissances vivantes en 2005, a connu «une stagnation» par rapport à 2004. Le nombre de décès de moins d'un an a augmenté, passant de 20 300 en 2004 à 21 300 en 2005. «L'augmentation» du nombre de décès et «la stagnation» du taux de mortalité infantile ont «engendré une baisse de l'espérance de vie à la naissance» qui a été ramenée de 74,8 ans en 2004 à 74,6 ans en 2005. Si ces taux d'accroissement devaient se maintenir, la population en Algérie serait de 33,8 millions au 1er janvier 2007, conclut enfin l'ONS dans ses projections.