Forums n Les états-majors de plusieurs formations ont tenu des réunions pour dresser le bilan de leurs activités. Trois partis politiques ont fait le point de leur situation au cours de ce week-end. Le Front des forces socialistes (FFS) s?est illustré par une conférence sur les assassinats politiques en Algérie, alors que le Parti des travailleurs (PT) a tenu un congrès extraordinaire auquel ont participé 514 délégus. Le Mouvement social pour la paix (MSP) a jugé utile de critiquer la politique sociale de l?Etat. Jeudi dernier, le FFS a animé, en son siège, une conférence sur les assassinats politiques en Algérie. Une occasion qui coïncide avec le 19e anniversaire de la mort d?Ali Mecili (avocat et militant des droits de l?homme) assassiné à Paris en avril 1987. «Nous continuons à témoigner aujourd?hui de la politique de l?oubli et de l?impunité», a souligné Salah-Eddine Sidhoum, militant du parti. Dans ce contexte, l?orateur a plaidé pour l?organisation d?un forum de réflexion et d?action pour une authentique démocratie. Ce que Karim Tabou, secrétaire national à la communication, annoncera en appelant à davantage d?ouverture du parti aux citoyens, une ouverture confirmée par l?organisation de conférences régionales dans toutes les wilayas du pays. Le parti d?Aït Ahmed tient également à l?organisation prochaine de deux forums, du 1er au 3 mai. Le premier sera consacré aux libertés syndicales et le deuxième évoquera la liberté d?expression en Algérie. Pour sa part, le PT a réuni ses congressistes à Zéralda en congrès extraordinaire pour plancher sur la question des statuts du parti. «Ce sont des amendements qui concernent le fonctionnement du parti», a déclaré Djelloul Djoudi, porte-parole du parti. Comme à l?accoutumée, Louisa Hanoune a profité de l?occasion pour fustiger la politique de privatisation et dénoncer la précarité sociale et la montée du chômage. Elle a en outre sévèrement critiqué l?Accord d?association avec l?Union européenne qui « ne sert que l?intérêt des compagnies européennes». La secrétaire générale du PT a également dénoncé le projet de réforme de la Fonction publique, estimant que les pouvoirs publics vont réduire de 30% les effectifs de cette structure. Parallèlement, le parti d?Aboudjerra Soltani s?est montré réservé sur la conduite des projets économiques. Dans son communiqué, le parti islamiste estime que «seule la Charte pour la paix et la réconciliation est un acquis positif».