Une conférence nationale d'audit démocratique aura lieu au terme de ces rencontres. En prévision de la tenue du 4e congrès du parti du Front des forces socialistes (FFS), des réunions d'évaluation se tiendront à partir de ce week-end à l'échelle nationale. L'ordre du jour de ces rencontres consiste en l'évaluation des différentes actions entreprises jusque-là par le parti. Il est également question de faire le bilan des secrétariats nationaux. Une conférence nationale d'audit démocratique aura lieu au terme de ces rencontres. Tous les rapports des réunions d'évaluation seront ainsi étudiés lors de cette conférence, destinée à baliser le terrain au congrès national du FFS. Elle a pour objet de rendre compte sur l'état du parti et, partant adopter des recommandations du conseil national. L'organisation, la composition et le fonctionnement de ladite conférence sont, faut-il le souligner, du ressort du conseil national. La conférence rassemblera ainsi tous les élus du parti et des invités de marque à la mesure de cette conférence y prendront part. Le débat à l'intérieur du parti s'annonce donc très chaud puisque ces réunions constituent le dernier virage avant la tenue du 4e congrès du plus vieux parti de l'opposition. Annoncé pour le premier semestre 2005, le congrès en question se tiendra, espère-t-on au FFS, dans le courant du premier semestre de l'année 2006. Le parti d'Aït Ahmed veut, en fait, en faire un rendez-vous politique de première envergure. «Il revêtira un cachet exceptionnel dans les annales politiques de notre parti et du pays», avait déclaré, à ce propos, le secrétaire national du parti, M. Ali Laskri. Il faut dire que le FFS ainsi que d'autres partis politiques n'ont pas intérêt à trop traîner sachant que le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M.Noureddine Yazid Zerhouni avait demandé dernièrement aux formations qui n'ont pas encore tenu leur congrès de régler leur situation. Le retard accusé par le FFS dans la tenue de son congrès est, note-t-on, lié à la préparation des rendez-vous électoraux qui ont marqué l'année 2005, notamment les partielles du 24 novembre 2005. Aujourd'hui, le parti d'Aït Ahmed aura ainsi tout le temps qu'il faut pour s'occuper des préparatifs de ce congrès et réussir, avec l'objectif d'en faire un rendez-vous «historique». Le FFS, plus que jamais revigoré, a réussi à récupérer la place qu'il avait en Kabylie en confirmant son ancrage plus particulièrement après les résultats obtenus lors du dernier scrutin. Il est censé mettre à profit cet important acquis pour recouvrer la confiance de ses militants, à travers des actions plus offensives L'occasion est aussi pour le parti de bien se préparer en prévision des prochaines échéances politiques de 2007, surtout qu'il avait élargi son secrétariat national et ses délégués, à l'issue de la réunion tenue en février dernier. Celles-ci interviennent dans une conjoncture assez particulière, marquée par la donne RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) qui a également montré des capacités de mobilisation en Kabylie. La concurrence sera donc rude. Là encore, la question s'impose d'elle-même : le FFS prendra-t-il part aux législations de 2007?