Les organisateurs du Printemps de la chanson chaâbie ainsi que les participants ont déploré l'absence de couverture médiatique des différentes soirées de cette manifestation musicale qui a débuté le 3 mai dernier. Le directeur de l'établissement Arts et Culture, Redouane Mohamedi, a regretté, lors d'une conférence, «l'absence des médias, notamment la télévision et la radio, durant toutes les soirées de cette rencontre», mis à part la soirée d'ouverture qui, selon lui, a été bien couverte. Le Printemps de la chanson chaâbie était une occasion pour une pléiade de chanteurs et de paroliers de renom, ainsi que de jeunes talents, de se produire devant des mélomanes de ce genre musical, mais «les médias n'ont pas passé l'information, ce qui aurait contribué à œuvrer pour la sauvegarde du patrimoine immatériel algérien», a expliqué M. Mohamedi. Les chanteurs, présents à la conférence d'évaluation du Printemps de la chanson chaâbie, ont également appelé la presse nationale à «s'intéresser davantage à la culture algérienne de manière générale», outre la musique chaâbie et ce, dans un souci «de protection, de sauvegarde et de pérennisation» du patrimoine algérien, notamment le patrimoine immatériel. Pour rappel, une panoplie d'artistes connus de la musique chaâbie, tels que Kamel Bourdib, Abdelkader Chercham, Abdelmadjid Meskoud, Abderahmane El-Kobbi et Abdelkader Chaou, se sont produits à la salle Ibn-Khaldoun depuis le début de la manifestation, dont la clôture est prévue ce soir.