La générale de la pièce La dernière oasis a été donnée dimanche, à la salle Ibn Khaldoun. Écrite et mise en scène par Mahfoud Fellous, cette pièce a été présentée à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'environnement. La pièce a pour principal objectif de «sensibiliser l'opinion publique sur le phénomène de la désertification», a indiqué l'auteur. Les principaux protagonistes de La dernière oasis se sont déployés, pendant près de deux heures, dans des rôles virtuels, tels que la désertification, les ordures et la propreté, dans un style alliant comédie et dérision. Le rire étant, selon l'auteur, «un moyen adéquat pour faire passer de nombreux messages». Le théâtre et la comédie, a-t-il dit, mettent en «contact direct» les phénomènes naturels et les dangers qu'ils engendrent avec les spectateurs, ce qui «apporte un plus» aux opérations de sensibilisation menées à partir d'affiches, de prospectus et de spots publicitaires. Préparée, sous le patronage du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, après deux mois de répétitions, dans différentes maisons de jeunes de la capitale, cette pièce a regroupé une pléiade de comédiens de l'Institut d'art dramatique de Bordj El-Kiffan et du Conservatoire d'Alger. Le rôle de «la désertification» a été joué par Sid Ahmed Draoui, celui de «Dounya» (symbole de la propreté) a été incarné par Saïda Ghazel, le chef des ordures «Malota» par Hakim Zelloum et ses complices «Balota» et «Khalota», ont été respectivement interprétés par Mustapha Allouane et Rachid Bagali. Après La dernière oasis, qui est sa neuvième production dans le théâtre «scientifique», depuis le début de sa carrière théâtrale entamée en 1997, Mahfoud Fellous prévoit de mettre prochainement en scène une nouvelle pièce de théâtre traitant du sujet de la grippe aviaire. Le théâtre «scientifique», dans lequel s'est spécialisé cet auteur, est un théâtre qui offre des spectacles en relation avec les phénomènes naturels, l'environnement, la santé, ainsi que la biologie, dans l'intention de simplifier les concepts et les processus scientifiques que vit la nature en général.