C'est le ministre de l'Habitat qui a annoncé, jeudi, ce transfert de 6 000 unités relevant de la Cnep, au parc social. Quelque 6 000 unités seront transférées vers le social locatif a annoncé, jeudi dernier, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Mohamed Nadir Hamimid en marge de la séance plénière de l'APN consacrée aux questions orales. Il y a deux ans ce chiffre avoisinait les 35 000 unités. ? l'origine de cette baisse, les facilités accordées aux citoyens désireux d'acquérir ces logements en les exemptant de certaines charges financières et en leur permettant l'accès aux aides financières accordées par la Caisse nationale du logement (CNL) allant jusqu'à 500 000 DA. Dans ce sillage et en perspective de l'éradication des chalets qu'occupent les familles sinistrées du tremblement de terre qui a secoué la wilaya de Chlef en 1980, il est prévu, selon le ministre, la réalisation de 7 000 logements pour les cinq années à venir, selon les différentes formules en vigueur (6 300 logements pour la wilaya de Chlef et 700 pour la wilaya de Aïn Defla). Ces logements seront attribués aux familles possédant des titres de propriété des chalets qu'elles occupent depuis le séisme. Dans le même cadre, ces familles bénéficieront de crédits Cnep jusqu'à 2 millions de dinars dont les intérêts seront remboursés par l'Etat. S'agissant des 12 000 familles possédant des titres de propriété des chalets qu'elles occupent, elles peuvent construire de nouvelles maisons à la place des chalets et bénéficier de crédits sans intérêt et d'aides financières accordées par la CNL allant jusqu'à 500 000 DA. En réponse, en outre, à une question posée par un député de la wilaya de Béchar sur l'écart constaté entre le loyer des appartements de la cité des 470 Logements dans la commune de Béchar, Hamimid dira que cet écart est dû au fait que certains logements ont été occupés avant janvier 1998 alors que les autres l'ont été après cette date. Mais, il s'est engagé à donner les instructions nécessaires en vue d'uniformiser les loyers dans cette cité, ajoutant que cette mesure ne peut être généralisée à toute la cité, les logements ayant été occupés après janvier 1998 étant soumis au barème des prix en vigueur à partir de cette date.