Revendication n Le comité national des chauffeurs de taxi a tenu, hier, une assemblée nationale générale où plusieurs problèmes liés à ce secteur ont été soulevés. En présence d'un membre du ministère des Finances, de la Dgsn, d'un représentant de chaque wilaya, Hocine Aït Braham, président du Comité national des chauffeurs de taxi, affilié à l'Union générale des commerçants et artisans algériens, a regretté l'absence du représentant de la tutelle, en l'occurrence le ministère des Transports. Le principal problème soulevé lors de cette assemblée a trait aux impôts. M. Aït Braham a indiqué à ce propos «avant 1992 la redevance était de 920 DA par trimestre, pour devenir après un forfait imposé selon le chiffre d'affaires, pour chaque wilaya». Selon l'orateur, entre 1992 et 2003, les «taxieurs» ne payaient pas leurs impôts, à cause de la situation sécuritaire, ce qui a engendré un cumul d'impôts se situant entre 15 et 60 millions de centimes. Une somme que les «taxieurs» ne peuvent pas payer actuellement. L'orateur soutiendra que la résolution de ce problème nécessite une décision politique qui stipulera une amnistie financière, c'est-à-dire l'effacement de leurs dettes entre 1992 et 2003. Les représentants des chauffeurs, au nombre de 145 000 à l'échelle nationale, demandent l'instauration d'une vignette de 1 500 DA à 2 000DA par trimestre entre la période 2002 à ce jour. M Aït Braham accuse la direction des impôts qui non seulement ne leur a pas délivré l'extrait de rôles pour l'achat de véhicules dans le cadre des crédits bancaires, mais aussi de réserver le plus mauvais accueil aux «taxieurs». Pour sa part, M. Issad, représentant du ministère des Finances a évoqué la possibilité de la mise en place de bureaux modernisés avec un personnel formé pour assurer un meilleur accueil. Il a indiqué qu'un centre de proximité fiscale sera installé dans chaque wilaya pour regrouper toutes les administrations des impôts. Pour ce qui est de l'amnistie fiscale, l'orateur a affirmé qu'il ne peut rien avancer pour l'instant, et que le département de Medelci, envisage des réformes. Pour bien cerner le problème, M. Issad a demandé aux représentants des chauffeurs de taxis de lui fournir un dossier récapitulatif de toutes leurs préoccupations.