La presse argentine de dimanche a trouvé un motif de consolation avec l'élimination dans le Mondial-2006 de football du grand rival brésilien au même stade que l'Argentine, en quarts de finale. Elle s'est également réjouie, dans une moindre mesure, de l'élimination de l'Angleterre, autre rival de l'Argentine. «(Zinédine) Zidane, comme au Mondial-1998, a surpassé de manière historique le Brésil, et les quintuples champions du monde ont été éliminés : aujourd'hui nous chantons la Marseillaise», clame le journal sportif Olé sur son site. Ce fut «une honte, ajoute le média. Une prétention historique. Ce Brésil est fantoche. Les Brésiliens se croyaient les meilleurs du monde avant de jouer et se préparaient déjà à coudre la sixième étoile sur le maillot», ajoute Olé. Ronaldinho «n'a jamais été en mesure de justifier le titre de meilleur footballeur de la planète que lui a décerné la Fifa ces deux dernières années», continue Olé. «Dehors, pirates !», lance encore le journal à propos de l'élimination de l'Angleterre aux tirs au but par le Portugal samedi. Le quotidien Clarin parle, de son côté, d'«échec» de l'équipe de Carlos Alberto Parreira en assurant que «pour beaucoup, ce fut un soulagement de voir que ce Brésil resterait sur une promesse non tenue d'être invincible et irrésistible. Cette élimination (brésilienne) a également permis d'apaiser beaucoup d'Argentins», suite au traumatisme causé par l'élimination de l'Albiceleste contre l'Allemagne aux tirs au but. «Bye Bye l'Angleterre"», titre aussi le journal, estimant «justifiée» l'exclusion de Wayne Rooney pour un geste déplacé sur un défenseur portugais. «Le Brésil pleure ! (et aussi l'Angleterre)», titre, de son côté, le Diario Popular sur son site. Le quotidien La Nacion considère que le Brésil «a laissé s'éteindre l'éclat de sa gloire passée. On n'a pas vu Ronaldinho, Kaka a manqué son rendez-vous et Ronaldo perdu son flair pour le but. Le Brésil a chuté sans lutter, ou, pire, sans jouer.»