Résumé de la 49e partie n Jeffrey Dahmer a trouvé un moyen de passer le temps : recueillir chez lui des adolescents, abuser d'eux, les tuer et faire disparaître les corps. Il faut bien croire que ce jeune blond au visage émacié a du charme, autrement comment expliquer que plusieurs jeunes hommes l'aient suivi, sans méfiance, dans sa maison ? il est vrai que ces adolescents étaient souvent dans la détresse, mais la confiance mise dans Dahmer est quand même étonnante ! Ses voisins, eux, commencent à se poser des questions. Que font tous ces jeunes hommes chez Dahmer ? On le soupçonne d'avoir des mœurs dissolues et certains voudraient bien le voir aller en prison. Mais à Milwaukee, on n'arrête plus les homosexuels, il faut d'autres raisons. En découpant ses victimes, Dahmer ne met pas toujours le soin des premiers jours : il laisse de gros morceaux de chair et surtout, craignant qu'on le voie avec des sacs, il les laisse plus longtemps chez lui. Les cadavres pourrissent et dégagent une odeur épouvantable, qui empeste le quartier. C'est alors qu'il songe aux «expériences» de son enfance : les os d'animaux qu'il faisait dissoudre dans de l'acide. Les os humains sont plus grands et plus résistants, mais en augmentant la dose, il y parviendrait. Il achète donc l'acide et commence à faire dissoudre la chair et les os. Les voisins, maintenant, sont indisposés par les effluves de la substance corrosive. «Mais que fait-il ?» Dahmer donne l'explication lui-même : «J'ai repris mes expériences de chimiste, ça me fait passer le temps !» Et quand un voisin lui dit, mi-inquiet, mi-plaisant : «N'allez pas faire sauter le quartier !», il répond avec un sourire angélique : «Ne vous inquiétez pas, je suis très prudent ! Et puis, les produits que j'utilise sont inoffensifs, il n'y a aucun risque !» Pendant ce temps, les adolescents – surtout des Noirs et des Asiatiques – continuent à défiler chez lui... La victime est toujours droguée de peur qu'elle ne se débatte et alerte le voisinage. Il l'assassine alors, généralement en lui brisant le crâne. C'est seulement après qu'il abuse d'elle. De toutes façons, même si le «compagnon» de Dahmer se montrait consentant et acceptait de se livrer à ses lubies sexuelles, il l'aurait tué. C'est dans la mort que le jeune détraqué trouvait son plaisir ! Après s'être débarrassé entièrement des cadavres, Dahmer se met à en prélever des parties, certaines pour les manger – «ainsi, expliquera-t-il, je m'imprégnais de la beauté et de la force de ceux que je tuais» – d'autres pour les garder comme des trophées de ses exploits. Ces crânes et ces morceaux de chair, conservés au congélateur, seront retrouvés par la police et serviront de pièces à conviction. Mais avant de procéder à son arrestation, la police fera preuve d'un laxisme criminel. (à suivre...)