Les capitaines des équipes française et italienne de football, Zinédine Zidane et Fabio Cannavaro, se sont engagés, vendredi, à titre personnel, contre le racisme à deux jours de la finale du Mondial, Italie-France. «Le racisme n'a pas sa place dans notre société et encore moins dans le footbal», a écrit le Français dans une déclaration. La Coupe du monde est un «événement magique. Les racistes doivent rester dehors», a ajouté le capitaine des Bleus. «On ne doit pas se cantonner aux appels et aux paroles, mais il faut aussi témoigner par son propre comportement. Cela est valable en particulier pour les footballeurs», écrit le capitaine des Azzurri, dans une déclaration à l'organisation Fare (Football Against Racism in Europe). Pour la première fois dans l'histoire du Mondial, la compétition s'est engagée officiellement à lutter contre le racisme à l'occasion des matches. Des banderoles où l'on pouvait lire : «Dites non au racisme» ont ainsi été présentées avant le début des rencontres. Le milieu du football peut s'avérer raciste, comme ce fut le cas en Italie, où des supporters ont imité le cri des singes à l'adresse du défenseur ivoirien de Messine, Marc Zoro, ou en Espagne, où le buteur camerounais du FC Barcelone, Samuel Eto'o, avait subi le même type de moqueries de la part de supporters de Saragosse.