Risque n Tout porte à croire que l'APC s'apprête à vivre un nouveau feuilleton de blocage. Treize sur vingt-trois élus (issus des RN, RCD, FLN et FFS) dont les 1er et 3e vice-présidents dénoncent les «dysfonctionnements» de l'exécutif communal et demandent la convocation d'une assemblée extraordinaire pour débattre de ce problème. Dans un document adressé au président de l'APC et dont nous avons obtenu une copie, les 13 signataires n'hésitent pas à parler de «situation anormale et de non-gestion». Ils reprochent à l'exécutif de n'avoir «réellement jamais fonctionné depuis son installation», ni d'avoir tenu «la moindre réunion de travail», alors que le tiers du mandat de l'APC est déjà consommé. Par ailleurs, lesdits élus relèvent des «dissensions au sujet du chevauchement de prérogatives, révélées au grand jour par le premier vice-président chargé du social dans une lettre adressée à l'ensemble des élus de l'assemblée». Selon des indiscrétions, un élu indépendant et vice-président jouerait le rôle du 1er vice-président ce qui n'a pas été du goût de Mustapha Si Salah (FFS) qui a été installé à ce poste. Par ailleurs, dans leur courrier adressé au P/APC, les contestataires dénoncent, entre autres, le non-démarrage des travaux des commissions de réforme du matériel et de constitution du sommier de consistance de la commune, l'absence de réponses aux réclamations et requêtes des citoyens et fonctionnaires de la commune, l'autorisation de l'adjudication du marché de véhicules et aux bestiaux à entrer en exploitation «sur un simple écrit en violation de l'article 03 du cahier des charges, qui, lui, parle de contrat, lequel contrat n'est pas encore approuvé par la tutelle administrative» et la mutation «arbitraire du chef du service social et ce, sans que la moindre raison lui soit signifiée». Face à ce constat, les 13 élus ont décidé d'introduire une demande de convocation d'une assemblée extraordinaire, qui a été accordée par le P/APC, avant-hier, lors de la tenue d'une réunion extraordinaire de l'assemblée, et ce afin de débattre de ces «dysfonctionnements». Selon des élus qui ont requis l'anonymat, la rencontre pourra déboucher sur un remaniement de l'exécutif, faute de quoi, nous dit-on, la situation pourra se corser et aboutir à une demande de retrait de confiance à l'actuel P/APC.