Durée n L'opération, menée depuis le 12 juillet, se poursuivra «au moins, une semaine encore», a affirmé le général Moshé Kaplinski, chef d'état-major adjoint de l'armée. Au moins neuf militaires libanais ont été tués et 40 blessés dans la nuit de lundi à mardi dans le bombardement par l'aviation israélienne de la caserne de Jamhour près de Beyrouth. L'aviation israélienne a détruit mardi, aux premières heures, deux camions de marchandises sur l'autoroute menant de Beyrouth au Liban Nord, à hauteur de Jbeil, l'antique Byblos, a annoncé la police, sans faire état de victime. Ce raid, le second de la nuit contre des camions de transport de marchandises, est le premier mené sur la région de Jbeil, à une trentaine de kilomètres au nord de Beyrouth, épargnée depuis le début, le 12 juillet, de l'offensive israélienne contre le Liban. Avant l'aube, des chasseurs-bombardiers israéliens avaient détruit un camion-remorque sur la route de Bidnayel, dans la vallée orientale de la Bekaâ. Dans la nuit de lundi à mardi, au moins 13 civils ont été tués dans la destruction de leurs habitations au Liban Sud par l'aviation israélienne, qui poursuivait ses bombardements nocturnes dans d'autres régions, selon la police. Les corps de six civils ont été dégagés des décombres d'une maison de deux étages, abritant deux couples de la famille Awada et leurs neuf enfants, détruite par l'aviation israélienne dans le village frontalier de Aïtaroun. Selon le maire de la ville qui a précisé que les chasseurs-bombardiers continuaient à survoler le village alors que les opérations de secours se poursuivaient dans la nuit avec des moyens limités. Quelques heures plus tôt, les corps d'une femme, ses deux filles ainsi que leur employée sri-lankaise, ont été retrouvés sous les décombres de la villa où elles habitaient dans un quartier résidentiel de la ville portuaire de Tyr. Quatre autres civils ont été blessés dans ce raid. Par ailleurs, l'aviation et la marine israéliennes poursuivaient dans la nuit le pilonnage de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, dont plusieurs quartiers du «carré de sécurité» du parti chiite, ont été complètement détruits par quatre jours de bombardements consécutifs. Le périmètre de l'aéroport de Beyrouth, situé dans ce secteur, a également été pris pour cible par les chasseurs-bombardiers israéliens, a annoncé Al-Manar, la télévision du Hezbollah.