Dans un quart de siècle, huit Algériens sur dix habiteront les villes et un embouteillage monstre est redouté, à terme, dans les grands centres urbains, d'où la nécessaire gestion harmonieuse des cités. «La ville représente, aujourd'hui, un enjeu majeur et un véritable défi qu'il nous appartient de relever, d'autant que le taux d'urbanisation avoisine 64% et que dans 25 ans, 8 Algériens sur 10 vivront dans les villes», a prévenu, hier, Abderrachid Boukerzaza, le ministre délégué à la Ville dans son allocution d'ouverture du séminaire consacré au lancement de l'étude du Système d'information géographique (SIG) de la ville de Sétif. Face aux contraintes qui s'annoncent, M Boukerzaza a fait savoir que le SIG est un instrument de gestion urbaine, qui permet «de saisir, de stocker et d'exploiter les données pour répondre aux exigences de la gestion urbaine et de la politique de la ville» et de mentionner qu'un SIG fiable et actualisé doit permettre «le monitoring des données, l'analyse, la modélisation, le reporting et l'affichage des informations à référence spatiale pour aider à la prise de décision». Schématiquement, tout doit être passé au peigne fin : les données cadastrales des communes, leurs limites administratives, les réseaux divers (électricité, gaz, assainissement, eau potable, évacuation des eaux de pluie), les routes et voiries, les instruments d'urbanisme (Plans directeurs d'architecture et d'urbanisme et Plans d'occupation des sols) et le schéma directeur des transports.