Vision n Le Système d'information géographique (SIG) est perçu comme un outil pour assurer dans le futur l'harmonie de nos grands centres urbains. «Il faut lutter contre toutes les formes de déséquilibres que relèvent les villes algériennes», a affirmé, hier, à Ouargla, Abderrachid Boukerzaza , le ministre délégué à la Ville, en marge des travaux du séminaire sur «Le Système d'information géographique (SIG)». Parmi les grands défis à relever à terme, figure «la lutte contre la surcharge des villes», selon Boukerzaza. «La politique de la ville», tel que cela a été énoncée par le ministre, devra permettre aux villes algériennes d'atteindre «le cachet de développement harmonieux, complémentaire et durable». Pour ce faire, un arsenal de mécanismes vient, selon M Boukerzaza, d'être mis en place pour la réalisation de cet objectif consistant notamment à utiliser le SIG, en tant qu'instrument de gestion des villes, des études relatives à la Carte sociale urbaine (CSU) et le Schéma de Cohérence urbaine (SCU). Ce SIG devrait permettre, de l'avis du ministre, «d'apporter les données nécessaires aux volets économique, social, administratif, environnemental et organisationnel susceptibles de détecter les équilibres de fonctionnalité et d'en trouver les solutions idoines». Ouargla est l'une des trois villes algériennes, à côté de Sétif et de Mostaganem, «retenues au titre des études du Système d'information géographique confiées à un bureau d'études mixte algéro-sud-africain», a souligné le ministre. Mettant au point les deux études liées à la Carte sociale urbaine et le Schéma de cohérence urbaine, Abderrachid Boukerzaza a indiqué que ces deux études, qui concernent huit villes du pays, s'assignent, entre autres objectifs, la promotion de la cohésion sociale, le renforcement de la fonctionnalité de la ville et la réalisation du développement durable. Devant la concurrence des villes modernes pour abriter les importantes et diverses manifestations internationales, le ministre a insisté sur la loi d'orientation de la ville qui est, dira-t-il, «une plateforme devant permettre à la ville algérienne de redorer sa fonctionnalité et son identité».