«C'était mon dernier Grand Prix d'Italie» : c'est en vainqueur que Michael Schumacher (Ferrari) a annoncé dimanche à Monza qu'il mettrait un terme à sa carrière en Formule 1 à l'issue de la saison, qu'il soit sacré ou non une huitième fois champion du monde. Non seulement l'Allemand s'est imposé pour la cinquième fois dans le temple de la vitesse entièrement dévoué à Ferrari, mais il est revenu à deux longueurs seulement de Fernando Alonso (Renault) alors qu'il reste trois courses à disputer. S'il a démontré en piste qu'il ne lâcherait cependant pas le morceau en remontant de la 10e position sur la grille à la 3e place en course, l'Espagnol a néanmoins dû abandonner à moins de dix tours de l'arrivée sur casse moteur, provoquant une explosion de joie dans les tribunes toutes rouges où s'étaient massés 80 000 spectateurs. Car ce dimanche à Monza devait être le jour de Schumacher. Et l'Allemand a effectivement communié avec son public, lui apportant la victoire en offrande, soulevant la coupe comme un calice et partageant abondamment le champagne sur le podium. …son duel avec Alonso tourne au vinaigre l Le duel Fernando Alonso-Michael Schumacher pour le titre mondial des pilotes de Formule 1 a tourné au vinaigre dimanche avant le Grand Prix d'Italie, la rétrogradation de l'Espagnol sur la grille de départ étant souvent jugée comme une aide à Ferrari contre Renault. «J'aime le sport, mais là, je ne considère plus la F1 comme un sport», a déclaré Alonso à trois heures du départ du Grand Prix d'Italie, visiblement atteint moralement par cette affaire.