Derby n Tant attendue, l'empoignade CSC-MOC sera amplement suivie. D'un côté, le CSC qui appréhende cette rencontre du fait que le coach Saâdi est attendu au tournant, en plus d'être amputé de tout un compartiment de la défense où l'absence de Bouchetta, Harnène, Arama et Benhacène se fera sentir. Le doyen des clubs de l'Est sera poussé par les Sanafir qui ne pensent qu'à la victoire pour amorcer une véritable course en vue de retrouver l'élite. De l'autre, le MOC, qui en est à son septième match sans défaite, veut faire la meilleure passe en disposant du frère-ennemi avant de recevoir le leader. Le dauphin mociste qui effectue un joli parcours déçoit quant à ses prestations at-home. Cette fois, le MOC récupère son maître à jouer Aït Mokhtar qui donnera le soutien attendu à Abadli et consorts. Un match serré, si l'on se réfère à ceux déjà joués entre les deux clubs de la ville du Vieux-Rocher. Si Latrèche a déclaré n'avoir pas programmé de préparation spéciale tout en se limitant à une éventuelle mise au vert, le coach cubiste a affirmé qu'il considère que ce match ne doit pas se dérouler sous une grande pression pour ses poulains et que seule la solidarité entre les joueurs sera le facteur gagnant. Le match ne sera sûrement pas une partie de plaisir et les deux coachs le savent mieux que quiconque. Spectacle, engagement et surtout suspense seront les ingrédients de cette rencontre à six points puisque ce sera le grand virage, surtout pour les Mocistes qui sont bien préparés sur le plan psychologique eu égard au parcours réalisé par les camarades de Benfissa jusqu'ici. Possédant un effectif étoffé où les Keraghel, Chaoui, Boutouba, Belayadi et autres Abadli, le poison géant, le MOC est bien parti pour réaliser une belle saison. Le CSC avec sa galerie très exigeante n'aura pas droit à l'erreur et un résultat négatif pourrait mettre le club dans une position inconfortable, ce que le président Ghoualmi a d'ailleurs mis en exergue lors d'une réunion avec son équipe. Les Sanafir appréhendent beaucoup les absences dues aux derniers bouleversements qu'a connus le match face à l'USMH et le président est allé même jusqu'à demander le report de la rencontre en raison de la diminution de son effectif. Le MOC profitera-t-il de cette situation ? Le CSC pourra-t-il rééditer l'exploit de 1996 lorsque les camarades de Laïb ont pris le meilleur sur le MOC qui était sur neuf matches sans défaite ? Après la fête d'Oran qui a regroupé l'ASMO et le MCO et celle récente d'Alger mettant aux prises l'USMA avec MCA, c'est au tour de Constantine de faire la sienne à l'occasion du grand derby MOC - CSC. Que le fair-play règne et que la fête soit totale !