Résumé de la 20e partie n Sur le «Titanic», désormais perdu, on commence à organiser les secours. Des passagers, attardés dans un fumoir, sont invités à mettre leurs gilets de sauvetage. On fait descendre les canots. «Pressez, pressez», ordonne le capitaine Smith. L'ingénieur Andrews s'affole : «Capitaine nous n'aurons pas assez de canots ! — Nous allons nous serrer ! — Impossible, même en se serrant à l'extrême il n'y aura de place que pour 1 178 personnes, or nous sommes 2 227... — Nous ferons ce que nous pourrons ! — Près de la moitié des passagers est d'ores et déjà condamnée à mourir !» Le capitaine se tourne vers lui : «Arrêtez de parler de la sorte, Andrews, vos propos vont provoquer la panique ! — Donnez plus tôt l'ordre qu'on réveille les passagers... Et veillez à ce qu'ils ne s'affolent pas ! — C'est ce que j'ai l'intention de faire.» Smith fait venir les officiers et leur dit ce qu'il faut faire. Quelques instants après, les stewards frappent aux portes des cabines de première classe. Quelques passagers éveillés, comme le colonel Archibald Gracie, donnent un coup de main. «Madame, monsieur, réveillez-vous !» Des voix, empâtées par le sommeil, répondent : «Que se passe-t-il, nous n'avons pas demandé à être réveillés ?» Le steward insiste. «Je vous prie de vous lever ! — Repassez tout à l'heure...» Une autre voix se fait entendre : «Mais laissez-nous dormir, sinon nous allons nous plaindre à la direction ! — Il y a urgence ! La porte de la cabine finit par s'ouvrir. «Voyons, que se passe-t-il ? — Nous devons évacuer le navire... Un iceberg a défoncé la coque ! — Mon Dieu, nous sommes perdus !» Le steward s'efforce de sourire : «Pas du tout, madame, nous avons des canots et des appels au secours ont été lancés par radio, des bateaux vont venir nous récupérer ! — Alors laissez-nous le temps de nous habiller ! — Mettez des vêtements chauds... — Et les bagages ? — Vous ne pouvez rien emporter avec vous...» Et le steward s'en va frapper à d'autres portes. (à suivre...)