Aïn Témouchent l Le second Centre médico-pédagogique pour inadaptés mentaux (Cmpim) est projeté à Aïn Larbâa, au sud-est du chef-lieu de wilaya, afin de combler le déficit en infrastructures d'accueil des enfants présentant des troubles psychomoteurs. Le premier Cmpim, réalisé en 1995 au chef-lieu de la wilaya, a été d'un grand secours pour les concernés et leurs parents, souligne-t-on à la direction de l'action sociale. Actuellement, 108 enfants de 6 à 18 ans, dont une soixantaine en internat, sont suivis quotidiennement par des équipes d'éducateurs comprenant deux psychopédagogues, deux psychocliniciens et un psychomotricien, ainsi qu'une assistante sociale et un infirmier. D'après le dernier recensement des services de l'action sociale, les enfants atteints d'une déficience intellectuelle et motrice et n'ayant pas atteint l'âge de la majorité, représentent environ le dixième des handicapés, soit environ un millier de cas. Parmi les handicapés sur la liste d'attente, un enfant autiste qui ne sera accepté qu'«exceptionnellement» du fait que sa pathologie «lourde et qui nécessite une prise en charge spécifique pour le moment inexistante. Hormis la surcharge actuelle qui n'est pas sans réduire le temps consacré à chaque enfant pour sa rééducation, le centre médico-pédagogique ne dispose que d'un médecin ou d'un dentiste de l'Unité de dépistage scolaire (UDS), auquel l'infirmier de l'établissement peut faire appel. Pour l'heure, 13 groupes de 7 à 9 enfants sont pris en charge par huit éducateurs, avec l'assistance de six spécialistes. Récemment installée, la directrice du centre, Mme Malioui, rappelle que la mission principale du Cmpim est de «conduire les enfants vers une réinsertion socioprofessionnelle» en leur permettant de se réapproprier une partie essentielle de leur autonomie.