Regard n Les trois clubs algériens engagés en Ligue des champions des clubs arabe ont connu des fortunes diverses lors des huitièmes de finale aller. Un large succès, un nul et une défaite. Un bilan mitigé. Le CABBA en apprentissage C'est le CA Bordj Bou-Arréridj qui a ouvert le bal, dimanche dernier, face à la formation égyptienne d'Al-Ismaïli où il aurait pu prétendre à un meilleur score que ce match nul (0-0) qui aurait récompensé l'équipe la plus entreprenante. En effet, malgré l'envergure de l'adversaire, le Ahly a fourni une prestation plus qu'honnête en dominant Al-Ismaïli, notamment en seconde période où plusieurs occasions ont été vendangées en raison d'un manque de lucidité de la part des Boudjelid, Mansour, Khedara et autre Khesrani. Le gardien égyptien Mohamed Sobhi a, pour sa part, joué un grand rôle en se dressant comme un véritable rempart devant les attaquants du Ahly et juste derrière une défense bien regroupée et un milieu qui préférait plutôt gérer le jeu que de porter soutien à l'offensive. Cette façon de jouer a permis aux poulains de Mark Vota de préserver ce score vierge qui a estimé que son équipe a été énormément gênée par la nature de la pelouse (en synthétique) et la soi-disant agressivité des joueurs algériens. En d'autres termes, la formation d'Al-Ismaïli a préféré reporter son «match» pour la manche retour au Caire où un certain optimisme est affiché par l'entraîneur et les joueurs égyptiens. Côté bordjien, et malgré la frustration née du manque de réussites, on estime que le CABBA n'est pas encore éliminé et jouera toutes ses chances au match retour, d'autant que son adversaire sera contraint de se découvrir et de prendre plus de risque en prenant le jeu à son compte. Les chances donc du CABBA demeurent intactes bien que la plupart des observateurs admettent que la mission des Khedara and co sera extrêmement délicate et qu'ils devront vraiment sortir le grand jeu pour prétendre surprendre cette formation égyptienne, plus rompue aux joutes continentale et arabe, contrairement aux Algériens qui font leur apprentissage puisqu'ils sont à leur seconde sortie seulement.