Les constructions illicites constituent un vrai casse-tête pour les autorités publiques. Leur éradication nécessite d'importants moyens humains et matériels, ce qui se répercute négativement sur l'état d'avancement des autres projets lancés par le ministère de l'habitat. «Le phénomène date de plus de trente ans. Des citoyens ont squatté des terres agricoles et y ont érigé des constructions illicites dont le nombre global est aujourd'hui de plus de 440 000 sur l'ensemble du territoire national. En 2003, nous avons recensé 524 000 bidonvilles et les efforts consentis par nos services ont permis d'éradiquer 84 000 unités, dont les propriétaires ont été relogés dans des constructions décentes. Rien qu'à Alger, nous avons attribué pas moins de 26 000 logements à des habitants de bidonvilles», a affirmé le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, ajoutant que les efforts des pouvoirs publics se poursuivront jusqu'à l'éradication totale de ce fléau.