A l'extérieur, une cour qu'un mur, dans la tradition des afrag (clôture) berbères, entoure. Il est assez bas et porte, sur le côté méridional, des sculptures en relief plat, représentant deux scènes de chasse stylisées : une chasse au lion où l'on voit un personnage nu, tenant d'une main la bride de son cheval et de l'autre un bouclier, faisant front à l'animal. La seconde chasse est une chasse à courre : elle représente un cavalier poursuivant une autruche et deux autres personnages tirant à l'arc. On ignore le symbolisme de ces scènes, mais on peut supposer que la chasse, comme c'est le cas chez d'autres peuples de l'Antiquité, devait représenter les plaisirs de l'au-delà promis aux fidèles. Quant au lion, qui figure également dans le Mausolée royal de Maurétanie ; il est, chez les Berbères, le gardien des tombeaux. La cour communique avec une terrasse longue de 26,50 m et large de 16,50 m, au sommet de laquelle est aménagée une plateforme portant une petite construction rectangulaire aujourd'hui en ruine ; sa reconstitution a révélé qu'elle revêtait le même aspect que le djeddar, avec son soubassement et son couronnement pyramidal à gradins, à l'intérieur duquel se trouve une chambre à laquelle on accède par une porte ; les banquettes basses qu'elle comporte, faites pour recevoir un corps, laissent croire qu'il s'agit d'une chambre funéraire.