Activités Des spectacles, des concerts musicaux et des rencontres littéraires sont prévus dans la capitale. L?activité culturelle implose et s?intensifie pendant le mois de ramadan, notamment dans la capitale, au grand bonheur des artistes plastiques, dramatiques, ainsi que des amoureux des belles lettres. Cette effervescence de l?animation culturelle est cependant incomplète. En effet, les autres régions et villes du pays ont été oubliées. Ainsi, la plupart des Algériens se trouvent privés des nuances de la culture algérienne. Et comme si cette dernière n?était captivante que durant le ramadan, l?expression ou la «réanimation» de la culture algérienne ne se fait que durant cette période et précisément la nuit, après que les Algérois eurent rompu le jeûne avec des plats bien de chez nous. Il ne fait aucun doute que l?imprégnation gustative des valeurs du terroir suscite chez le public algérois un engouement pour les arts et sa culture. Cette démarche, qui est désormais entrée dans nos m?urs, peut être considérée comme un indice d?amélioration et d?épanouissement de la société algérienne. C?est aussi un encouragement à nos artistes pour qu?ils aillent au devant de leurs aspirations, en dépit de la précarité dans laquelle ils évoluent, notamment en l?absence d?un statut qui, bien que tout à fait légitime, tarde à voir le jour. Le statut de l?artiste permettrait d?élever ces faiseurs de culture algérienne au rang qui leur revient de droit. Pour que la culture se maintienne et réinvestisse les dimensions spatio-temporelles qui lui appartiennent, il faudrait songer à programmer ces activités pendant les douze mois de l?année à travers toute l?Algérie.