Onze spécialistes en marine marchande et des affaires maritimes et portuaires de pays maghrébins et africains (Bénin, Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Maroc, Mauritanie, Sénégal et Tunisie), aux côtés de cadres algériens, sont, depuis hier, à l'Institut supérieur maritime (ISM) de Bou Ismaïl pour suivre une formation d'une semaine au «cours régional sur la formation des auditeurs» dans le cadre du programme facultatif d'audit des Etats membres de l'Organisation maritime internationale (OMI), adopté par l'Assemblée de l'organisation à sa 24e session en 2005. La formation a été organisée par le ministère des Transports en collaboration avec l'OMI. Dans son allocution d'ouverture, le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, indiquera que ce programme représente une étape qualitative importante d'application des mécanismes préconisés par l'OMI «à l'effet de promouvoir et de renforcer davantage la sécurité et la sûreté maritimes ainsi que la prévention de la pollution marine», dira-t-il en ajoutant que la mise en place de normes plus appropriées par l'OMI permettra aux Etats membres de remplir convenablement leurs obligations d'état de pavillon, d'état du port et d'état côtier. A cet effet, Maghlaoui rappellera que l'Algérie a engagé, ces dernières années, une série de mesures dans le domaine maritime, notamment à travers l'adaptation de son dispositif institutionnel, organisationnel et opérationnel dans le but de renforcer la sécurité et la sûreté maritimes ainsi que la protection du milieu marin.