Regrets n Même un espace comme au beau vieux temps, pour se rencontrer, progresser et s'épanouir, n'existe plus. Dans un univers contemporain où le sens fait des merveilles, la galerie Espace noon sise à la rue Debussy, accueille l'artiste peintre Dokman Amor Idriss dans sa modeste et petite salle d'exposition. Des récits où il est question de Saint-Valentin, une opportunité pour chercher une destination romantique dans un monde d'affection et de sentiments, tel est le thème de l'événement, haut en couleurs éclatantes et sensuelles, où il est question de femme. L'artiste M. Dokman fait preuve de beaucoup de professionnalisme, après avoir fait un parcours du combattant. Idriss de son prénom ne veut pas renoncer, au contraire il a tout lâché pour se laisser guider par le génie de ses doigts et suivre son chemin avec entêtement. Il sait pertinemment que la mission n'est pas de tout repos mais il assume son sort, celui d'être d'artiste. L'artiste peintre a montré à cette occasion son réel génie, en exécutant ses travaux dans le souci du détail. D'ailleurs, dans les récits exposés au nombre de 21 tableaux tels que : Jusqu'au bout de la nuit, Passion, Amour amer et doux… le sens et l'expression ne manquent pas. A un moment donné, Dokman se confie, regrettant de voir des reproductions mal faites se vendre plus cher que des œuvres originales d'autres artistes et ce, par manque de civisme et de conscience. L'artiste souffre et ce ne sont pas les raisons qui manquent pour nourrir cette souffrance : même un espace de rencontre comme au beau vieux temps des «Haouchems» une école de tous les signes, l'endroit de rencontre pour les artistes tels Issiakhem, Baya et les autres n'existe pas pour progresser et s'épanouir car celui qui ne progresse pas, recule dit l'artiste. Vu la mondialisation, chaque être est devenu citoyen du monde, les masques sont tombés et les tabous brisés, on est obligé de s'ouvrir au monde et penser à la relève, car le chemin est déjà tracé par nos aînés. Notre jeunesse est à la page seulement elle est mise à l'écart. «Je suis optimiste pour l'avenir, mais il faut oser telle est ma conception», dit Dokman. J'ai choisi la peinture et elle aussi m'a choisi et on n'est pas près d'arrêter cette belle histoire d'amour.» Souhaitons-lui une bonne continuation pour nous faire voyager encore et encore dans le monde de la noblesse et de l'innocence.