Disposition n L'ASO n'a pu aller au-delà du partage des points avec son adversaire égyptien, l'ENPPI. Avec une bonne disposition tactique défensive basée sur deux murailles infranchissables, la bande à Hani Ramzi a su conserver ses chances pour le match retour. Même si rien n'est encore joué, il ne faut pas omettre que les Egyptiens ont pris une bonne option pour la deuxième manche qui se déroulera en Egypte dans 15 jours. L'organisation parfaite constituée d'une hermétique défense où toutes les armes défensives ont été utilisées à bon escient par les camarades de l'excellent Samir Sabri a donné ses fruits. Les Egyptiens qui ne se sont pas aventurés devant ont laissé apparaître quelques «retenues» faisant office d'une vigilance à toute épreuve. Ainsi, pression, anticipation, défense zonale et surtout abnégation dans les duels ont été les facteurs gagnants des héritiers de Mahmoud El-Khatib. Malgré tout, les Chélifiens n'ont pas démérité, eux qui ont fait face, d'abord, à la muraille du Caire, ensuite à leur inexpérience et, enfin, à leur manque de réussite en attaque. Manquant d'attaquants percutants, les poulains de Amrani ont tenté plusieurs incursions qui ont donné des frayeurs à Kamel Sayed qui a eu à intervenir aux 52', 87' et 90'. Il faut ajouter que la transversale a été aussi un bon adversaire de l'ASO en repoussant une balle de Tammoura à la 70, suite à un lobe de 30 m. Quant à Mouyet, il n'a eu à intervenir qu'une fois lorsque Metouali a failli l'induire en erreur sur un lob croisé, le réflexe du keeper chélifien a été pour beaucoup dans le sauvetage. Il faut noter que cette partie a été dirigée d'une main de maître par l'arbitre sénégalais, Fall, qui a dominé les débats. Les remplacements opérés par Amrani ont été judicieux puisque les rentrées de Aïssaoui et Soudani ont apporté un grand plus en seconde mi-temps. Rappelons que Megouas est sorti à la suite d'une blessure au tendon. Un public record a assisté à la rencontre dans un stade plein comme un œuf où, les drapeaux du club et de l'Algérie ont coloré l'événement. Les absences de Badni, Koué, Abdelmeriem, et Sidibé non encore qualifié, ont été ressenties du côté de l'ASO, sans omettre la très mauvaise organisation puisque la direction de l'Opow Mohamed-Boumezrag et le service d'ordre continuent toujours à rendre la mission difficile aux hommes de la presse.