«Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale a dégagé une enveloppe de 1,7 milliard de dinars de son Fonds de solidarité nationale pour construire 1 780 logements, à l'échelle nationale, au profit de familles de victimes du terrorisme qui sont dans le besoin», a déclaré Ould Abbas, hier, en marge de la cérémonie de distinction des femmes ayant pris en charge des enfants privés de famille. Le ministre de l'Emploi et la Solidarité nationale a précisé que «cette opération concerne 17 wilayas du pays qui ont bénéficié chacune de 100 millions de dinars». L'opération d'attribution de ces logements a commencé d'ores et déjà dans la commune de Sidi Moussa qui a bénéficié d'un quota de 106 unités, précisera le ministre. A proximité de ces 106 logements, le ministère a également construit un centre de formation comprenant deux ateliers, un de couture et l'autre d'informatique. Sur un autre registre, le ministre a révélé que pas moins de 173 familles algériennes prennent en charge des enfants privés de famille. Il a, à l'occasion, souligné l'impératif d'intensifier de telles initiatives, appelant les familles désirant prendre en charge ces enfants à accorder davantage d'intérêt aux enfants handicapés. Après avoir mis l'accent sur l'importance de la cohésion sociale, M. Ould Abbas s'est dit «prêt à fournir toute l'aide nécessaire à ces familles». Lors de cette cérémonie de distinction organisée à la veille de la célébration de la Journée internationale de la femme, une médaille et un prix symbolique ont été remis à deux femmes en reconnaissance à leurs efforts dans la prise en charge de ces enfants. Il s'agit, notamment de Mme Cherifa Benbey, 64 ans, qui a pris en charge depuis 1963, sept enfants dont deux handicapés ainsi que Mme Berchichi, 68 ans, qui a également pris en charge une petite fille, aujourd'hui âgée de 24 ans. Par ailleurs, le ministre a affirmé que son département prend en charge jusqu'à présent 22 mères célibataires ajoutant que le programme de prise en charge de cette catégorie de la société prend en considération les volets sanitaire et psychologique.