Rendez-vous n La 9e édition du «Printemps des poètes», qui a débuté, hier, en France et dans 60 autres pays de par le monde, rime avec l'harmonie et la beauté des lettres chantant «les sentiments nobles» de l'humanité. Sur la lancée des éditions précédentes qui ont consacré le retour de la poésie dans l'espace public, cette édition 2007 promet de confirmer la place qu'occupe désormais la poésie dans l'espace littéraire et surtout auprès du large public. Le but de cette manifestation en est, que «les poèmes passent de main en main, s'affichent sur les murs des villes, se lisent, s'écrivent, se disent, se chantent», soulignent ses promoteurs. Dans 60 pays de par le monde (Afrique, Europe, Amérique et Asie), en plus de la France où la beauté du verbe sera à l'honneur dans une vingtaine de villes jusqu'au 18 du mois en cours, des milliers d'initiatives sont au programme pour célébrer le printemps des poètes, témoignant, ainsi, «l'exceptionnel succès populaire de la manifestation». «Parcours poétiques» dans les jardins, les musées, les cafés, «invitation de poètes» à domicile, dans les bibliothèques, les librairies, les hôpitaux, les prisons, «diffusion de textes» dans les transports, «préfaces poétiques» dans les théâtres, les cinémas…, autant d'événements qui accompagneront, deux semaines durant, cette manifestation littéraire. Entre autres lieux qui fêteront le Printemps des Poètes, l'on cite l'Institut du Monde arabe (IMA) de Paris. L'occasion des «Nuits poétiques» sera ainsi saisie pour organiser aujourd'hui une soirée débat autour du livre «Poésie arabo-andalouse», un recueil de poèmes choisis par l'écrivain Farouk Maradan-Bey et illustré par l'artiste peintre algérien Rachid Koraïchi. En présence des coauteurs de l'ouvrage, cette première soirée poétique de l'année 2007 de l'IMA permettra au public de découvrir de nombreux et talentueux poètes arabo-andalous. Des lectures de ces poèmes en arabe et en français seront l'occasion de mettre en lumière un échantillon de ce répertoire poétique riche et divers. La poésie, comme genre littéraire à part entière, constitue un aspect de l'héritage légué par la civilisation arabe au patrimoine culturel de l'humanité et ce livre contribue à confirmer cette donnée. L'illustration de ce livre par l'artiste peintre Rachid Koraïchi, qui a «de l'or au bout des doigts», écrivent sur lui les critiques d'art, accentue davantage la beauté de la poésie arabo-andalouse mise à l'honneur lors de la soirée de l'IMA. Les lectures de poèmes seront ponctuées d'intermèdes musicaux interprétés par les chanteuses algériennes Beihdja Rahal et Nassima qui mettront en musique ces poèmes arabo-andalous.