Rendez-vous n Les préparatifs du 3e Festival du tourisme saharien, prévu du 26 au 31 mars à Taghit, ville située à 97 km au sud du chef-lieu de cette wilaya, «vont bon train». La wilaya de Béchar œuvre à ce que ce Festival soit un espace privilégié pour la découverte de la région et surtout de ses sites et lieux touristiques que «nous voulons promouvoir pour susciter l'intérêt des investisseurs susceptibles de contribuer au développement d'un secteur porteur, appelé à connaître une véritable expansion à l'avenir», a affirmé un des initiateurs du Festival. En effet, la wilaya compte, à travers ce festival, valoriser son potentiel touristique qui constitue un véritable trésor économique pour la région qui aspire à tirer profit de cette richesse naturelle, a souligné un responsable à la direction du tourisme et de l'artisanat. Dans ce contexte, et, en plus de l'élaboration d'un riche programme d'activités et de manifestations axées essentiellement sur les actions de promotion du produit touristique du Sahara, une rencontre sur le thème : le tourisme, élément moteur du développement des régions du Sud, est prévue avec la participation de nombreux spécialistes nationaux et étrangers, des professionnels et des opérateurs économiques ainsi que des représentants des Chambres de l'artisanat. De nombreuses actions et opérations d'embellissement sont menées par les autorités pour que Taghit puisse accueillir, dans de meilleures conditions, plus de 1 200 participants dont plus de 600 de divers pays européens et arabes. Les hôtes de cette ville du sud auront l'occasion de découvrir la route des ksour de la Saoura et leurs jardins millénaires, les sites archéologiques et historiques du futur Parc national de Taghit, les ksour du nord, la ville de Beni Abbès avec sa source séculaire, son vieux ksar et sa mosquée séculaire et les hauts lieux d'ermitage du père de Foucault ainsi que les vestiges et les traces des anciennes mers et lacs de la région de l'Ougarta. Les deux précédentes éditions de ce festival ont eu lieu à Tamanrasset et à Biskra, rappelle-t-on.