Si les préparatifs vont bon train à 500 jours des premiers jeux Olympiques en Chine, le trajet qui sera emprunté par la torche, avec un passage par l'Everest, soulève des réticences, notamment des défenseurs de l'environnement. Alors que le trajet doit être présenté officiellement le mois prochain, le comité d'organisation des JO de Pékin a déjà prévu de faire passer la torche par le mont Everest (8 848 m), le plus haut sommet du monde, en la faisant monter par le versant sud avant de la faire redescendre par le nord. Une équipe d'alpinistes s'entraîne déjà et un test est prévu au cours de l'année. Le comité d'organisation a même prévu une retransmission télévisée et une flamme spécialement adaptée pour s'assurer qu'elle ne s'éteigne pas, malgré le froid et le manque d'oxygène à cette altitude. Cependant, en Chine, l'initiative a provoqué des critiques, concernant les éventuelles conséquences sur l'environnement de l'Everest. Se rendre sur la Grande Muraille serait une meilleure idée, a estimé un journal pékinois, rappelant l'engagement de Pékin d'organiser des «jeux écologiques». Une autre controverse concerne un éventuel passage par Taïwan, séparée de fait de la Chine communiste depuis 1949 et qui revendique une indépendance jugée inacceptable par Pékin.