Le président de la Ligue nationale de football (LNF), Ali Malek, peut pousser un grand ouf après le non-lieu prononcé à son rencontre, avant-hier mardi, par le tribunal correctionnel d'El-Harrach dans l'affaire qui opposait le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et la LNF depuis l'été. On se rappelle qu'à l'issue des élections du nouveau président de la LNF, le 22 juin dernier, la tutelle a déposé une plainte pour contester l'élection d'Ali Malek s'appuyant sur l'absence du quorum requis et que la plupart des clubs de Nationale Une et de Super DII avaient boycotté ses élections. Dans un premier temps, le tribunal d'El-Harrach avait prononcé, le 24 janvier dernier, une peine de 6 mois de prison ferme assortie d'une amende de 50 000 DA. Donc dans cette affaire en appel, Ali Malek se voit acquitté en attendant une autre qui reste en cours. Mais dans celle-là, c'est Ali Malek qui a saisi la justice à la suite des déclarations de Yahia Guidoum devant les députés au sujet d'affaires de corruption dans le football sans avancer d'autres preuves ou arguments. Le patron de la LNF s'en est fait une affaire de principe pour mettre la lumière sur ce fléau qui gangrène notre football et enlever tout soupçon qui pèserait sur la structure qu'il gère. C'est aussi une façon pour la LNF de combattre de telles pratiques et pousser le ministre à aller au bout de ses intentions et de ses déclarations puisqu'il a même fait allusion à des présidents de clubs qui auraient versé dans ce genre de pratique.