Le président de la Ligue nationale de football (LNF), M. Ali Malek, a été hier l'invité du forum de Maracana, où il a eu à donner les grandes lignes qu'a tracées la LNF concernant la saison prochaine. Bien sûr, cela sans oublier d'évoquer l'une des affaires qui a fait la une des journaux depuis deux mois, à savoir l'affaire Khellidi. Sur ce sujet, Ali Malek est resté évasif préférant se déclarer incapable de faire un quelconque commentaire. “Je pense que l'affaire a été traitée par la LNF qui a donné sa première décision bien sûr ; celui qui a pris la décision a déclaré le lendemain que cette dernière a été prise conformément aux règlements en vigueur…”, dira-t-il. Sur la suite de l'affaire, notamment les rapports des membres de la commission qui ont remis en cause leur propre décision, le numéro un de la LNF dira : “Tout le monde sait ce qui s'est passé, pour la simple raison que nous n'avons rien à cacher à la LNF, rien. Le RCK a déposé des recours au niveau de la FAF et du TAS et la fédération a pris sa décision concernant cette affaire. Je ne peux rien dire d'autre, car cela ne nous concerne pas désormais, mais les choses sont claires, et la LNF a fait son travail en son âme et conscience. L'affaire a été prise en charge par la fédération et aux dernières nouvelles, le président de la FAF, M. Hamid Haddadj, a répondu dimanche dernier au tribunal d'arbitrage du sport pour confirmer la première décision prise par l'instance fédérale dans cette affaire”, a précisé Ali Malek devant un parterre de journalistes présents à l'hôtel Mercure. Le président de la LNF n'a pas manqué d'ailleurs de souligner que ses rapports avec le président de la FAF sont “très bons”. Néanmoins, il reconnaît que des “divergences d'opinions” existent bel et bien entre lui et Haddadj. De bonnes relations ternies par le feuilleton Khellidi qui a fait naître de réels désaccords entre les deux hommes, notamment après la volte-face des membres de la ligue qui ont adressé des rapports au président de la FAF, remettant en cause leur décision prise à l'encontre du RCK qui s'est avérée nulle et non-avenue. Enfin, Ali Malek n'a pas souhaité se prononcer sur sa candidature pour briguer un nouveau mandat à la tête de la LNF, au moment où la FAF a d'ores et déjà son candidat en la personne de Khelaïfia, vice-président de la fédération. “(…) Peu importe si je serai candidat ou pas. Sincèrement, la question n'est pas à l'ordre du jour. On ne peut pas être candidat avant même que la commission des candidatures ne soit installée”, dira Ali Malek. Chérif M.