Choix n Dans sa version initiale, le sermon d'Hippocrate stipulait qu'il ne fallait pas favoriser l'avortement. De nos jours, l'interruption médicale de grossesse est devenue courante, notamment dans les sociétés étrangères. Le Diagnostic anténatal (DAN) est effectué pour détecter d'éventuelles anomalies du fœtus pour les traitements utéraux et permettre une meilleure prise en charge ainsi que le dépistage des anomalies pour l'Interruption médicale de grossesse (IMG). Et ceci pour «la préservation par la mort d'une souffrance de l'enfant à naître» argumentent les experts français et d'ajouter que l'img est effectuée «pour éviter aux parents de souffrir à cause de l'handicap d'un enfant.» Puisque selon les mêmes experts, les parents n'acceptent pas les anomalies visibles. La législation française reste très permissive dans ce domaine, et l'interruption peut se faire à n'importe quel moment de la grossesse. D'ailleurs, entre 2001 et 2006, 75 Img ont été pratiquées par an. 95,8% des cas de trisomie 21(T21) détectés ont été interrompues. Mais les problèmes qui restent posés à ce niveau sont : ne va-t-on pas trop loin ? comment définir la gravité de la maladie ou du handicap ? Doit-on supprimer la T21 et de quel droit ? La traque de l'handicap excessive n'est-elle pas source d'inquiétude à tort pour les parents ? L'Algérie a un retard de 15 ans dans ce domaine. Le DAN ne se fait que pour la population à risque (âge de la mère, parents porteurs d'anomalies chromosomiques, un des parents porteur de malformation ou en cas de consanguinité), de signes d'appels échographiques (des anomalies visibles sur radios), des anomalies chromosomiques ou des maladies acquises au cours de la grossesse. Mais en aucun cas l'avortement ne se fait après le DAN «La loi est claire à ce sujet» dira Mme Benmansour juriste et conseillère au ministère de la Justice» si un procureur est mis au courant d'une interruption de grossesse même effectuée à l'étranger, il pourra ester la mère en justice.» Mais le problème peut se poser autrement quand la grossesse constitue un danger pour la mère et l'enfant. C'est pourquoi les spécialistes exigent plus de discernement dans la législation où une évolution et une réflexion s'imposent. Et de rappeler qu'il y a 60% de mortalité dans la chirurgie néonatale, la moitié décèdent de maladies congénitales.