Congrès n La troisième édition du forum international de la finance se tiendra du 7 au 9 mai à l'hôtel El-Aurassi. Organisé conjointement par l'Association du forum international de la finance (Afif), la Chambre de commerce et d'industrie Suisse-Algérie (Ccisa) ainsi que Business and Management University de Genève (BMU), le congrès a pour but principal de mettre en relation les décideurs et les experts et opérateurs du monde de la finance. «Le secteur banquier et financier n'est pas seulement un outil ou un véhicule mais un secteur producteur de richesses», soutiendra Michel Gotteret, ambassadeur de Suisse en Algérie lors de la conférence de presse organisée hier, au centre commercial Sofitel du Hamma pour le passage en revue des thèmes prévus lors du Forum. Durant son intervention, M. Gotteret a démontré l'importance du secteur financier et banquier dans l'enrichissement de son pays. Il argumente en estimant que 14 % de la production de la Suisse, 5 % de la force de travail et 10 % des ressources fiscales sont des chiffres éloquents qui attestent de l'importance que peut avoir ce secteur dans le développement d'une économie, rappelant que dans la balance des transactions (toujours en Suisse) celui-ci présente un tiers de l'excédent. Dans ce sens, M. Gotteret prône l'ouverture du débat autour du dosage des investissements locaux et étrangers, l'utilisation des compétences algériennes locales et résidentes à l'étranger pour lutter contre le problème de l'évasion des cerveaux, ainsi que la formation professionnelle continue au niveau du secteur bancaire et financier. De son côté, le Dr B. Gacem financier et banquier, président de l'Afif explique que l'objectif de l'association est de «mobiliser les compétences de la communauté algérienne en Suisse pour participer à la modernisation du secteur financier algérien et tirer profit des expériences internationales» et ceci par le moyen de conférences et de foires d'exposants. Faisant suite aux deux forums tenus en 2005 et 2006, l'édition 2007 du Afif verra la présence de sociétés de conseil et d'ingénierie financière et des TIC présentant au secteur financier algérien une offre variée d'équipements et de services financiers modernes. En sus de la participation de plusieurs pays d'Europe, d'Amérique, d'Asie, des pays du Golfe et du Maghreb apportant avec eux leur savoir-faire et leur technologie. Au vu des programmes d'investissement vastes et nombreux que connaît l'Algérie et les moyens financiers mobilisés, le secteur financier connaît une profonde remise à niveau (modernisation des systèmes bancaires, processus de privatisation des banques, installation de banques étrangères). «Nous sommes dans le bon axe. Nous avons les moyens pour le faire, il reste le travail des hommes», dira le Dr Gacem faisant allusion au problème de ressources humaines.