Parer à toute désorganisation ayant été à l'origine, par le passé, d'une défaillante distribution des manuels : il faut, en plus de la vente dans les écoles, doter les librairies agréées en manuels scolaires mais sans pour autant toucher au prix. C'est ce qu'a indiqué Ahcène Lagha, directeur général de l'Office national des publications scolaires, hier, lors d'une conférence de presse. Cette décision est motivée également par le souci de l'organisme de tirer bénéfice pendant l'année scolaire. «Il faut savoir que seulement 40 % de la production se vend dans les écoles. Il faut trouver une autre manière de diffuser et de vendre le manuel scolaire après avoir assuré la rentrée scolaire», a-t-il argumenté. M. Lagha a révélé que le chiffre d'affaires enregistré par l'Office s'élève à plus de 680 millions de dinars. «Cela permettra à l'ONPS d'investir dans l'achat d'équipements pour améliorer la qualité des manuels scolaires», a-t-il ajouté. En outre, le conférencier a indiqué que la prochaine rentrée verra également de nouvelles générations de livres scolaires. Un nouveau manuel d'arabe, pour les élèves de 1re année moyenne alors que ceux de la 2e année du même cycle auront un nouveau manuel en sciences de la nature et de la vie. Par ailleurs, les livres de deux tomes de la deuxième année moyenne seront jumelés. Quant à la production des manuels scolaires pour la rentrée prochaine, l'orateur a affirmé que les besoins sont de l'ordre de 56 171 269 millions de livres. L'opération de production étant en cours, M. Lagha rassure que l'ensemble des manuels sera diffusé au plus tard le mois de juillet.