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Histoires vraies
Drôle de destin (2e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 04 - 2007

Résumé de la 1re partie n Pour Margaret, si le bébé a été déposé devant sa porte, c'est le destin qui le voulait. Elle veut l'élever à tout prix.
Mrs. Tornday a toujours, toujours été péremptoire. Et le policier qui la reçoit en fait l'expérience. Il a eu le tort de dire à sa visiteuse que «l'enquête ne la regardait pas»...
Mrs. Tornday est bien entendu d'un avis contraire... Et, à bout d'arguments devant la loi, elle trouve l'astuce suprême :
«Et celui qui l'a déposé devant ma porte ? Vous le connaissez peut-être ? Non ? Eh bien, moi, si !
— C'est possible, Mrs. Tornday, mais ça ne change rien au problème ! D'ailleurs, l'homme est en prison !
— L'homme ? Quel genre d'homme ? Hein ? Comment est-il ? Parce que ce n'est peut-être pas celui que vous croyez Mrs. Tornday, cet homme est le père de l'enfant, c'est un assassin ! Et il a reconnu lui-même avoir déposé l'enfant devant une porte !
— Et si je vous disais que j'ai vu l'homme qui a déposé l'enfant, justement ?
— Vous n'avez pas déclaré ça à l'enquête !
— Je le déclare maintenant ! Et si ce n'est pas le même que le vôtre ?»
L'astuce est bien trop naïve pour convaincre le policier qui s'attendrit malgré tout.
«Allez voir le juge, je vais le prévenir. Il vous donnera peut-être l'autorisation de rendre visite au père.»
Mrs. Tornday n'a pas attendu le lendemain. Le jour même, elle faisait le siège du juge. Encore fallait-il que les visites soient possibles. Encore fallait-il que l'assassin accepte de recevoir cette dame inconnue.
«Dites-lui bien que c'est moi qui ai trouvé son bébé ! Dites-le-lui bien !»
On le lui dit. Et après tout un mois d'obstination, contre l'avis de son mari, Mrs. Tornday se retrouve enfin dans un parloir, attendant de rencontrer enfin un assassin qui n'a plus rien à perdre, alors qu'elle a tout à gagner. L'homme arrive, s'assoit. Et, derrière la vitre qui les sépare, Mrs. Tornday ouvre des yeux ronds :
«C'est vous, le père du petit Gibb ? C'est vous ?»
Mrs. Tornday ne connaissait pas le nom de ce grand gaillard, et pourtant elle le croisait tous les jours, il n'y a pas si longtemps. Il faisait partie du paysage, elle lui aurait donné le Bon Dieu sans confession. Pour elle, il était Tonny, le pompiste de la station-service du quartier, celui qui remplissait le réservoir de sa voiture en souriant et lui gardait les bons qui donnent droit à une assiette ou un cachepot. Un assassin !
Mrs. Tornday se dit que, décidément, «on croit connaître les gens... et on ne sait rien d'eux»... Alors elle va tout savoir. Elle a un but pour cela : l'enfant et une raison de plus qu'elle indique naïvement :
«J'aime autant que ce soit lui, on se connaît de vue !»
Ainsi Mrs. Tornday connaît depuis longtemps l'assassin qu'elle a voulu rencontrer à tout prix, Tonny Gibb, trente ans, beau garçon, aimable, toujours impeccable dans sa combinaison bleue, débitant des litres d'essence avec le sourire, gérant d'une station-service.
«Mais qu'est-ce que vous avez fait ? Le juge n'a rien voulu me dire, la police non plus. Vous avez tué du monde ? C'est pas possible !»
Tonny Gibb a tué du monde, en effet. Il a honte de le dire devant cette femme, plus que devant le juge ou les policiers.
«J'ai tué ma femme et ma belle-mère.
— Vous êtes devenu fou ? Pourquoi avoir fait ça ? (à suivre...)


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