Apport n Grâce aux différents programmes de développement, le secteur des travaux publics connaît un essor sans précédent. La wilaya a bénéficié d'un investissement de plus de 23 milliards de dinars, tous programmes confondus, dans le secteur des travaux publics. Cette relance du secteur a été rendue possible à partir de 2004, grâce à la mise en œuvre du programme de soutien à la relance économique (Psre), auquel s'ajoutent les programmes quinquennaux (2005-2009) et de développement des Hauts-plateaux, a indiqué le directeur des travaux publics de la wilaya. Cet investissement colossal a permis de passer de projets se limitant à de simples travaux de réhabilitation où l'ouverture de quelques kilomètres dans les années 90, à «la réalisation, à titre illustratif, de 60 km de routes, le renforcement de 270 km de routes nationales, la modernisation de 37 km de chemins vicinaux, la réhabilitation et le revêtement de 847 km et la réalisation d'ouvrages d'art», a-t-il soutenu. A ces projets, s'ajoutent les travaux d'entretien, d'extension de correction de tracés, d'ouverture de pistes, de goudronnage et de réalisation de maisons cantonnières à travers plusieurs régions de la wilaya. Néanmoins, ces améliorations enregistrées au plan infrastructurel, ne doivent pas, a-t-il précisé, «occulter certaines disparités qui persistent encore, notamment, au niveau des communes et localités déshéritées du sud de la wilaya où l'état de la voirie est particulièrement déplorable faute d'entretien». A ce propos, le responsable du secteur a indiqué que «les travaux d'entretien, dont le coût est pris en charge, soit par la wilaya ou par les collectivités locales, faisaient défaut, masquant de cette manière, les efforts déployés en matière de réalisation». 10% des 765 km de routes se trouvent dans un état de défectuosité avancée, dont 75% sont implantés au niveau de la RN22, l'axe le plus important qui divise la wilaya du nord au sud (Tlemcen-Aricha-Naâma), et d'autres tronçons desservant plusieurs communes notamment, Ouled Mimoun, Maghnia, entre autres, a-t-il relevé. Au niveau du chef-lieu de wilaya, la principale préoccupation ressentie à l'intérieur du tissu urbain a été solutionnée par la réalisation de trémies, selon ce responsable. C'est ainsi, dira-t-il, que la situation du trafic routier a connu une amélioration dans la mesure où la tension a été réduite grâce à la réalisation d'échangeurs versés en 5 branches. A titre d'exemple, le carrefour de «Bab-Ouahran» (centre-ville) enregistre, selon une étude élaborée par la direction des travaux publics, un trafic de 19 000 véhicules/jour, soit «le mouvement le plus relevé au niveau du réseau routier de la wilaya», a-t-il signalé, avant de relever la nécessité de «décongestionner la circulation en milieu urbain». Concernant le projet de réalisation de la trémie de «Bab El-Karmadine», où des difficultés d'ordre technique sont à l'origine du retard du lancement des travaux, il a été préconisé, a souligné ce responsable, la création d'un carrefour giratoire, susceptible de rendre plus fluide le trafic.