Constat n Ce secteur a longtemps été travesti par des problèmes et une faiblesse liée à plusieurs données internationales. En dépit de la consommation considérable de l'Algérie en matière de médicaments, 0,2% de la production mondiale, un long chemin reste à faire dans l'industrie pharmaceutique. Mais même si ce créneau n'est pas encore en mesure de répondre aux besoins nationaux, les spécialistes estiment que l'apport de la production nationale est à mettre en exergue. L'un des spécialistes de l'industrie pharmaceutique en Algérie, rencontré en marge des 4e rencontres tenues il y'a quelques semaines à Alger s'est montré très satisfait de l'avance enregistrée dans ce domaine. Il a ainsi estimé que l'Algérie qui, auparavant ne disposait que d'une seule unité de production, est, actuellement, dotée d'une vingtaine d'entreprises. Pour lui, cette avancée est le résultat d'une volonté des autorités mais aussi d'un certain nombre de critères établis. Mettant en relief l'apport de cette industrie, Amir Touafek, vice-président chargé de la catégorie industrie à l'Ordre national des pharmaciens ne cache pas qu'une réelle avancée n'est pas possible sans une réelle volonté politique. Dans sa lancée, M Touafek relèvera que les entreprises activant, actuellement, dans ce créneau sont détenues par des professionnels c'est-à-dire des pharmaciens, chose qui ne manque pas d'importance à ses yeux. Toutefois, notre interlocuteur estime que beaucoup reste à faire notamment en ce qui concerne l'exportation des produits pharmaceutiques. L'exemple dans la réussite de l'industrie pharmaceutique nous est donné de la Jordanie, lequel estime plus d'un représente un exemple à concrétiser en Algérie. D'autant que l'Algérie reste un consommateur important des médicaments, ce qui l'oblige à être à la hauteur. A cet effet, notre interlocuteur espère voir de nouvelles mesures prises afin de booster la production et mettre en avant l'exportation, objectif principal de nombreux industriels en pharmacie. En outre, il estime que l'Algérie n'est pas isolée de ce qui se passe sur la scène internationale et doit tenir compte de la concurrence qui régit le secteur comme tous les autres d'ailleurs. A cet effet, il a souhaité que les autorités prennent des mesures fiscales, économiques et d'autres facilitations..., soulevant au passage, des manques relatifs à la formation dans ce domaine. Enfin, notre interlocuteur estime que «si on met derrière chaque acte pharmaceutique un pharmacien, ce dernier engagera toute sa responsabilité».