Rebondissement Une délégation de la Fédération nationale des travailleurs de l?éducation (Fnte), qui vient de lancer un préavis de grève de 4 jours, devait être reçue ce matin par des représentants de Benbouzid. Vingt-quatre heures après que le ministère du Travail eut signifié au Cnapest une fin de non-recevoir à sa demande d?agrément, le gouvernement retient le principe d?une augmentation des salaires du personnel de l?éducation nationale du cycle primaire et secondaire. Soit la satisfaction d?une des principales revendications des deux syndicats des enseignants du secondaire qui ont appelé à la grève qui paralyse, depuis des semaines déjà, les lycées du pays. A l?effet de concrétiser cette augmentation, une série de séances de travail est prévue entre les représentants du ministère de l?Education nationale et leurs homologues des syndicats agréés. Ainsi, une délégation de la Fédération nationale des travailleurs de l?éducation (Fnte), qui vient de lancer un préavis de grève de 4 jours, du 16 au 20 novembre, devait être reçue ce matin par des représentants du département de Benbouzid. Des indiscrétions estiment d?ores et déjà que l?augmentation qui sera annoncée sera «substantielle, de l?ordre de 5 000 DA». Cela dit, si le Cnapest, dont le Conseil national se réunira incessamment afin de décider de la démarche à suivre à la lumière des développements survenus ces derniers jours dans le conflit qui l?oppose aux pouvoirs publics, semble exclure toute participation à ces négociations «avant la reconnaissance de notre syndicat», le Conseil des lycées d?Alger, qui attend toujours son agrément, se montre, en revanche, disposé à «aller vers des négociations avec ou sans casquette syndicale», selon son porte-parole, Redouane Osmane, qui explique que cette attitude est motivée par «notre souci d?éviter le pourrissement». Il y a lieu de rappeler que le ministère de l?Education avait fait appel aux syndicats agréés de même qu?aux enseignants non affiliés à aucune organisation syndicale ayant une existence officielle, pour l?ouverture de négociations autour des revendications formulées par les grévistes.