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“Ces primes sont de la poudre aux yeux !”
MEZIANE MERIANE, SG DU CNAPEST
Publié dans Liberté le 16 - 11 - 2003


MEZIANE MERIANE, SG DU CNAPEST
“Ces primes sont de la poudre aux yeux !”
Dans cet entretien, le leader d'un des deux syndicats les plus engagés dans la grève revient sur les indemnités proposées par le ministre de l'Education pour résoudre la crise. Par ailleurs, ce syndicaliste tient à se démarquer de l'attitude qualifiée de “fléchissement” du CLA, l'autre organisation gréviste, qui vient d'accepter de geler son mouvement dans les lycées de la capitale.
Liberté : Que pensez-vous des dernières augmentations de salaire proposées par Benbouzid ?
M. Méziane Mériane : Quelles augmentations ? Mais c'est de la poudre aux yeux qui a découlé d'une rencontre-mascarade entre le ministère de l'Education et quelques “syndicats-spectateurs” qui n'ont rien à voir avec le conflit qui oppose le syndicat des PES à la tutelle. Nous nous démarquons catégoriquement de telles spéculations qui ne font que contourner notre mouvement basé sur des revendications légitimes. Lors de la dernière réunion du conseil national du Cnapest, tenu mardi dernier à Alger, nous avons décidé de prolonger la grève d'une semaine à partir de samedi 15 novembre et avons appelé à des AG au niveau des établissements scolaires pour débattre de cette pseudo-augmentation et envisager les solutions adéquates pour les jours à venir.
Pourtant, le Conseil des lycées d'Alger (CLA) a accepté de rencontrer Benbouzid et de geler son mot d'ordre de grève…
Au sein du Cnapest, la démarche du CLA ne nous a guère surpris, dans la mesure où son premier représentant, M. Osmane, avait déclaré, au départ, qu'il agissait au nom d'un collectif et non au nom d'un syndicat, tout en rappelant son appartenance à l'UGTA.
Donc, nous nous attendions à un tel fléchissement de la part du CLA. Au Cnapest, nous réclamons la reconnaissance d'un syndicat fort et souverain et reconnu par les lois de la République, d'autant plus que deux nouvelles wilayas viennent de rejoindre notre syndicat, ce qui est une nouvelle victoire pour notre combat.
Pourtant, Benbouzid a tenté une médiation avec le Cnapest cette semaine encore.
Effectivement ! Nous avons été invités par le ministre de l'Education nationale à une rencontre initiée par un médiateur et à défaut d'être reçus par le ministre de l'Education, nous avons été plutôt reçus par son chef de cabinet, M. Khaldi. Mais, dès que j'ai commencé à présenter les membres du bureau national du Cnapest en tant que tels, M. Khaldi nous a signifié son refus de nous recevoir en tant que syndicat mais uniquement en tant que collectif d'enseignants. La discussion ayant alors tourné en rond, nous lui avons donc proposé d'être reçus en tant que “syndicat en voie d'agrément”, mais M. Khaldi a refusé d'endosser une telle responsabilité pour s'en remettre plutôt à son ministre. Que le ministère assume son entière responsabilité dans une telle impasse, voilà tout.
Finalement, que comptez-vous faire pour dénouer la crise ?
C'est au ministère de l'Education de dénouer la crise même si le ministère du Travail a aussi sa part de responsabilité. Sur ce plan, le ministère du Travail ne nous a pas fermé totalement les portes puisqu'il nous a signifié le refus d'agrément et non le rejet du dossier. Ces derniers jours, nous avons introduit un recours, et le représentant du ministère du Travail, M. Bellahcène, s'est déclaré prêt à étudier notre recours. C'est dire que la balle est dans le camp des deux ministères. Nous sommes déterminés à poursuivre notre grève jusqu'à la reconnaissance totale de nos revendications plus que légitimes.
Entretien réalisé par
M. Hocine
Augmentation des salaires pour les enseignants
La FNTE satisfaite
“Ces augmentations sont appréciables et conséquentes”, assène Abdelwahab Khoulalène, secrétaire fédéral chargé des affaires sociales et des conflits au sein de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE). Dans une conférence de presse animée, hier, au siège du syndicat à Alger, le représentant de la FNTE a réagi de façon très positive à la revalorisation indemnitaire de 2 500 à 5 000 dinars décidée par le gouvernement.
Ce relèvement des traitements, présenté comme un acquis de la FNTE fait suite, selon Khoulalène, au forcing opéré par son syndicat.
Récusant le rôle prépondérant joué par les syndicats autonomes, le Conseil des lycées d'Alger (CLA) et le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), initiateurs de la grève en cours depuis le début de l'année scolaire, l'orateur soutient qu'“un mouvement qui a atteint le stade de pourrissement n'est pas en mesure de débloquer la situation”. À la question de savoir si justement les enseignants grévistes comme la FNTE — qui avait appelé à un débrayage de quatre jours à partir d'aujourd'hui — vont ranger leurs armes, il a indiqué qu'il n'y a plus “de raisons sociales ou professionnelles à la poursuite de l'action protestataire”.
Faisant l'énoncé de tous les autres points — dégel des postes budgétaires vacants, intégration des vacataires et des contractuels, homologation des maladies professionnelles, élargissement de la prime du Sud, régularité dans le versement des salaires… — de discussion avec la tutelle ministérielle sur lesquels un accord a été obtenu, le secrétaire fédéral se fait l'écho d'un satisfecit sans commune mesure. Pourtant, si le principal point de discorde, les salaires, est en apparence réglé, les augmentations décidées ne répondent pas aux aspirations de la FNTE.
En effet, comme les syndicats autonomes, elle a toujours réclamé la revalorisation du salaire de base et la promulgation d'un statut particulier.
S. L.
LE SETE (FNTE) DE TIZI OUZOU SE DEMARQUE DE LA POSITION DE SA TUTELLE
M. Aït Hamou : “Nous sommes contre le gel de la grève”
Le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou (SETE-FNTE) se démarque de la position de sa tutelle qui a décidé d'annuler la grève suite à la revalorisation des salaires des personnels enseignants et assimilés du secteur. M. Mansour Aït Hamou, responsable local de cette organisation, nous livre ses impressions.
Liberté : Le ministre de l'Education vient d'annoncer des augmentations salariales de 2 500 à 5 000 DA. Quelle est la position du SETE de Tizi Ouzou ?
M. Mansour Aït Hamou : Le conseil national de la FNTE s'est réuni, vendredi soir, à Zéralda. La majorité des secrétaires généraux présents a voté pour le gel de la grève de quatre jours prévue à partir de demain (aujourd'hui, ndlr), hormis les wilayas de Béjaïa, Oum El-Bouaghi et Tizi Ouzou.
Nous avons estimé que l'augmentation accordée n'est pas conséquente comme demandé, eu égard au pouvoir d'achat des travailleurs. Elle est insignifiante pour les instituteurs du primaire qui, pourtant, ont un volume horaire plus chargé. Aussi, les corps communs ne sont pas touchés par cette augmentation.
Est-ce pour ces raisons que vous avez décidé de maintenir la pression en appelant à la grève ?
Tout à fait ! Béjaïa et Tizi Ouzou sont pour la poursuite du mouvement de protestation. Nos collègues de Médéa et de Oum El-Bouaghi devaient se prononcer aujourd'hui (hier, ndlr). Au niveau local, nous maintenons le sit-in prévu le 23 novembre prochain devant la direction de l'éducation. En outre, le préavis de grève permanent exigeant le versement des salaires avant le 15 de chaque mois est toujours en vigueur.
Propos recueillis par B. T.


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