C'est en centimes, plus un appartement. Ce serait l'offre du président de la JS Kabylie Moh-Chérif Hannachi faite au joueur du Mouloudia d'Alger Hadj Bouguèche lors d'une furtive entrevue d'une demi-heure entre les deux hommes en présence du manager du joueur. Une rencontre par hasard (mon œil), selon Saïd Chihab, ledit agent, du côté de l'hôtel Mercure à Alger. Une offre qui aurait fait tourner la tête au joueur du MCA qui serait vraiment tenté à vivre une expérience avec l'équipe du Djurdjura. ?a c'est le côté-pile de la pièce, qu'en est-il du côté face ? Est-ce que toutes ces sommes affichées ici et là sur les manchettes des journaux sont vraies ou est-ce juste des spéculations qui ne font qu'allumer un marché des transferts qui n'a pas encore ouvert ses portes officiellement ? Pourtant, des règles de contact et d'approche des joueurs ont été bel et bien établies depuis le passage d'un certain Mohamed Mecherara à la tête de la LNF. Malheureusement, personne ne semble respecter le moindre énoncé de ces règles et c'est le règne de l'anarchie. Et l'indécence de certains clubs à afficher des centaines de millions de centimes à tout-va, alors que le championnat et ses multiples enjeux n'ont pas pris fin, devient de plus en plus grossière. Il faut dire que le marché des transferts dans notre football n'obéit à aucune règle et n'a pas de durée dans le temps puisqu'il fonctionne toute l'année. Prenons l'exemple du gardien Abdouni qui, non content d'avoir commis des erreurs graves et de foutre la m… dans son club en s'en prenant à ses dirigeants, avait, il y a deux ans, négocié avec le MCA alors qu'il était à l'USMA et une semaine avant le derby qui les avait opposé ! Le joueur du CR Belouizdad, Amroune, aurait rencontré trois présidents de clubs en une semaine, avant de se présenter au bureau de son club employeur pour débattre de son avenir avec son véritable président du … directoire. Dans les autres pays, la plupart des transferts empruntent des voies qui semblent plus conventionnels, sauf chez nous où souvent le sachet noir (bien que banni par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement) et les offres farfelues embarrassent et embrasent le marché.