Le siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcca) a abrité hier une rencontre, sous le thème «Les femmes algériennes et les élections législatives». Le débat a porté essentiellement sur le taux de participation politique de la femme algérienne, qui est classé à la 120e position au niveau mondial, a déclaré M. Boulnouar chargé de communication à l'Ugcaa Pour Mme Khadidja Belhadi, présidente de l'Association algérienne des femmes managers et entrepreneurs, «la femme doit être motivée pour s'imposer dans tous les domaines, social ou politique». «Nous sommes quelque part responsables de cette marginalisation et il nous appartient à nous de nous imposer dans le milieu professionnel», reconnaît pour sa part, Mme Fella Boukroucha cadre sportif, qui a également appelé les femmes a «être nombreuses dans les bureaux de vote» afin d'élire celui qui puisse exprimer leurs choix. Les interventions se sont élargies aussi au parcours remarquable de la femme algérienne depuis la guerre de Libération. Selon l'ex-ministre chargée de la communauté algérienne à l'étranger Mme Sakina Messaâdi «les premières victimes de la colonisation sont les femmes et cela à travers la terreur qu' elles ont subie». L'oratrice a également exhorté «les femmes algériennes à continuer leur révolution dans tous les secteurs et à résister à toute forme de discrimination envers elles» Elles ont pu ainsi occuper des postes fondamentaux dans de nombreux domaines tels que l'enseignement et la magistrature où elles représentent 37% de l'ensemble de la corporation. La rencontre a été conclue par l'intervention de Abdelaziz Ziari, ministre chargé des Relations avec le Parlement qui, à son tour, a noté que l'Etat continue de déployer des efforts afin que les femmes puissent jouir de leurs droits, et cela à travers l'amendement du Code de la famille. Concernant l'accès des femmes aux postes de responsabilité, le ministre a souligné que par rapport aux années précédentes, ces dernières ont pu s'intégrer dans n'importe quel domaine autant que l'homme, citant au passage la désignation de femmes au niveau du conseil d'Etat et de la Cour suprême.