Annonce n «La construction de 5 000 logements Aadl-Cnep va bientôt être lancée à Alger». Cette bonne nouvelle annoncée récemment par le directeur de la Cnep n'est pas vraiment du goût des souscripteurs .Ce qui a accentué cette inquiétude, c'est le fait que l'Aadl « n'est pas concernée par la réalisation du programme et que son rôle se limite au transfert du fichier des personnes remplissant les conditions d'obtention d'un logement à la Cnep laquelle supervise la réalisation, la distribution et la réception des logements», explique Mme. Bouranane chargée de la communication à l'Aadl. Cette dernière ajoute que le rôle de l'Aadl n'est désormais qu'administratif. «C ‘est à dire qu'elle ne fait que vérifier les dossiers qui lui sont soumis afin de voir si les personnes postulantes au logement selon la formule de la location-vente remplissent les conditions requises.» Ce qui veut dire que l'Aadl ne supervisera plus de nouveaux programmes de logements. Selon elle, plus de 47 000 dossiers dont 18 000 concernant la ville d'Alger ont été transférés à la Cnep à partir du 13 juillet 2006. «Les dossiers ont été transférés sous forme de CD tout en mentionnant la date du dépôt des dossiers pour respecter les priorités d'attribution», a-t-elle souligné. Mais d'après elle les dossiers transférés ne seront pas traités de la même manière qu'au niveau de l'Aadl, «ça sera de moitié - moitié. C'est-à-dire que le client n'aura le logement qu'une fois la moitié du prix du logement payée. La Cnep est libre de choisir. Nous ne nous occupons que du volet administratif et la Cnep s'occupera du volet technique, (réalisation, financement , assiettes foncières … etc) . Et justement à propos de l'assiette foncière, Mme Bouranane a révélé que la Cnep a déjà trouvé, mais difficilement, un terrain pour la réalisation de 5 000 logements à Réghaïa. ? rappeler que la coopération entre l'Aadl et la Cnep est régie par la convention signée en 2002 entre les ministères des Finances et de l'Habitat. Elle intervient après que la banque Cnep eut manifesté sa volonté de réaliser les logements n'ayant pas été pris en charge par l'Aadl selon la même formule location-vente mais sous certaines conditions notamment l'application d'un taux d'intérêt de 1% sur le prix de référence d'un trois-pièces et de 2 % pour un F4. Concernant les retards de réalisation, le problème, selon Mme Bouranane, est lié à l'indisponibilité du foncier, la nature du terrain ou encore la défaillance des entreprises. A ces dernières des mises en demeure ont été adressées suivies de résiliations, affirme la chargée de communication. Des chantiers ont été repris par d'autres entreprises comme celui de Draria alors que des contrats comme celui avec l'entreprise chinoise Cocpc ont été résiliés et le chantier est affecté actuellement à une autre entreprise qui n'a pas encore donné sa réponse définitive …