Steven Gerrard ne compte pas en rester là. «C'est vraiment magnifique de gagner une finale, mais en remporter deux procure vraiment une sensation spéciale. C'est la Ligue des champions, la plus prestigieuse des compétitions, et nous voulons la gagner encore une fois. Nous voulons entrer dans la légende, devenir des héros en rentrant à Liverpool en vainqueur. Nous voulons une nouvelle étoile sur ce maillot», martèle le capitaine de Liverpool, qui porte les couleurs du club depuis qu'il a neuf ans. Car, c'est peut-être ce qui fait d'abord sa force. Si Gerrard figure incontestablement parmi les meilleurs milieux défensifs de la planète, s'il a prouvé à maintes reprises ses facultés à se muer en passeur ou buteur providentiel au moment où son club en avait le plus besoin, c'est surtout son état d'esprit, son dévouement total pour son équipe et son incomparable capacité à fédérer ses troupes derrière lui qui en font un joueur exceptionnel. Au point de se faire couvrir d'éloges, même par ses adversaires. «Il est excellent. C'est la définition même du joueur moderne : il court, il défend, il est bon passeur, bon centreur, il marque des buts. Et surtout, c'est un leader sur le terrain pour Liverpool. C'est le genre de joueur que tout le monde aimerait avoir dans son équipe», affirme le milieu milanais Kakà, lui aussi victime de la révolte des Reds lors de la finale à Istanbul. Un souvenir que Gerrard aura à cœur de raviver à Athènes.