Handicap La manifestation souffre d?un déficit financier de l?ordre de 300 000 dinars que les organisateurs tentent d?arracher à l?APC. Toutes les dispositions organisationnelles relatives à la tenue à Constantine, du 13 au 20 novembre 2003, de la 11e édition du festival national du malouf, ont été prises, dimanche soir, au cours d'une ultime réunion des principaux organisateurs de la manifestation, à savoir la direction de la culture et l'association musicale Ichbilia. Huit soirées au total meubleront ce grand rendez-vous annuel artistique qui se déroulera dans son intégralité au Palais de la culture Malek-Haddad. Quatre orchestres de Constantine, Hadj Mohamed Tahar Fergani, Ezziar de Zine-Eddine Bouchaâla, Hassan Bramki et Rachid Boutas ainsi que l'école de musique de la même ville, celle de la Sonelgaz El-Inchirah, animeront ce festival. À leurs côtés, les associations de Blida (El-Andaloussia et Nedjma), Miliana, Boufarik, Béjaïa, Mila et Souk-Ahras, se surpasseront pour créer l'émulation nécessaire et l'ambiance souhaitée même si, a avoué M. Zetili Mohamed, directeur de la culture, «nous n'avons pas les moyens d'offrir des prix aux troupes participantes». Ce festival, organisé par la direction de la culture en coordination avec l'association Ichbilia, principal pourvoyeur de fonds, souffre, au départ, d'un déficit financier de l'ordre de 300 000 DA que les organisateurs tentent «d'arracher» à l'apc de Constantine expressément sollicitée à cette occasion. Le montant de 700 000 DA consacré au festival par l'apw locale à travers l'association Ichbilia s'est avéré insuffisant et son organisation ne sera pas, selon le directeur de la culture, un «modèle du genre dans certains de ses aspects». Le festival constantinois du malouf, dont l'envergure est actuellement nationale, entend prendre une dimension internationale dès l'année prochaine, a révélé M. Zetili qui a ajouté : «Il sera désormais inscrit au planning du ministère de tutelle et se tiendra à compter, du 5 juillet, chaque année». L'accès à la salle de spectacle du Palais de la culture Malek-Haddad durant le festival, est gratuit. Les jeunes non accompagnés seront soumis, quant à eux, à une billetterie «symbolique» d'une valeur de 50 DA, juste un prétexte pour séparer le bon grain de l'ivraie et dissuader les éventuels perturbateurs.