Echange n La manifestation se veut un espace d'échanges entre artistes, peintres, sculpteurs, miniaturistes, dessinateurs, caricaturistes et aquarellistes, donc une action en faveur de la promotion des arts plastiques. La Maison de la culture de Tizi Ouzou abrite, depuis hier, dimanche, la deuxième édition du salon Djurdjura des arts plastiques, avec la participation de plus d'une centaine d'artistes plasticiens issus d'une quarantaine de wilayas. Organisée conjointement par la direction de la culture et l'Union nationale des arts culturels (UNAC), cette manifestation à laquelle prennent part l'Ecole supérieure des Beaux Arts d'Alger et les Ecoles régionales des Beaux Arts de Tizi Ouzou et de Mostaganem doit s'étaler jusqu'au 23 juin prochain. Elle se veut un espace d'échanges entre peintres, sculpteurs, miniaturistes, dessinateurs, caricaturistes et aquarellistes, à travers des expositions des œuvres destinées à la promotion des arts plastiques, en tant que mode d'expression artistique demeurant l'apanage exclusif des seuls initiés. Ce salon est dédié également à feu Si Mohamed El-Kechai, figure de proue du mouvement Scout algérien et du Croissant-Rouge, et auteur «d'un magnifique» tableau de peinture représentant la prison coloniale de la ville de Tizi Ouzou, site sur lequel a pris forme l'actuelle Maison de la culture. Cette œuvre orne l'entrée de la galerie Mohamed-Zmirli de cet établissement culturel. ? sa mort en 1998, il a laissé un patrimoine de plus de 200 toiles, dont la plupart représentent des paysages. Outre l'exposition de tableaux picturaux représentant des natures mortes, des paysages, des portraits et des scènes anciennes et contemporaines, le tout exécuté dans différents styles de peinture, le programme prévoit la présentation, par des spécialistes des arts plastiques, d'une série de communications traitant de divers thèmes, dont «la peinture contemporaine algérienne», «l'histoire de la miniature», «les arts plastiques, pédagogie et expression», et «regard sur le désert : les peintures rupestres du Tassili N'Ajjer». Des peintres devraient également marquer cette occasion de leurs empreintes, par la réalisation collective de fresques murales.