Dossiers n La gestion de l'APC de Tizi Ouzou est sous la loupe des enquêteurs. Selon des sources généralement bien informées, il y a eu d'abord les enquêteurs de la Cour des comptes qui se sont installés dans un bureau du 5e étage de la mairie et qui ont épluché dossiers et bilans de gestion de l'APC durant les trois derniers mandats (depuis 1997). Selon nos sources, les dossiers relatifs au foncier et aux finances ont été passés au crible. Par ailleurs, après le départ de la commission de la Cour des comptes, d'autres enquêteurs sont venus prendre le relais. Cette fois, nous dit-on, la commission d'enquête a été diligentée par le wali de Tizi Ouzou et s'intéresse notamment à la commission des marchés et aux bons de commande. Des élus et même l'ex-wali de Tizi Ouzou, en l'occurrence Hocine Ouadhah, ont publiquement dénoncé des «malversations et une complicité entre l'APC et certains fournisseurs». Il s'agirait d'une surfacturation, à en croire les propos tenus il y a quelques années par l'ex-wali qui avait souligné que certains fournisseurs ne disposaient même pas de siège pour les contacter. Un ancien élu de l'APC sous le mandat de Omar Cherak puis de Cherif Aït Ahmed, nous fait savoir que le mobilier scolaire est en train de «croupir» à ce jour à Timizart Loghbar exposé à la pluie et au soleil. Ce mobilier (tables, tableaux…) a été acheté pour 450 millions de centimes et n'a pas été remis aux écoles. Notre interlocuteur qui requiert l'anonymat se demande : «Où son passés les parapluies en fer qui étaient au niveau de l'ex-marché de gros de fruits et légumes délocalisé vers Tala Athmane ?» Il nous fait savoir qu'une personne a voulu soumissionner pour acheter le fer (qui se vend au kilo) «mais aucune suite ne lui a été donnée». Quant à la situation du foncier, «le bradage et tel que le développement de la ville de Tizi Ouzou est aujourd'hui compromis ne cesse de répéter le wali, Mazouz El Hocine, en soulignant que la wilaya n'arrive pas à placer les deux lycées dont a bénéficié la ville des Genêts.